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Pour sa première saison au volant d’une Norma M20F, Marie Cammares-Pereira avait pour objectif de découvrir sa nouvelle monture. Cela n’a pas empêché la triple Championne de France 2ème Division de se battre jusqu’à l’issue de la saison pour le titre sur le Championnat 1ère Division.
Passionnée de mécanique, Marie Cammares-Pereira poursuivra ses études en intégrant l’ESTIA (Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées) pour devenir ingénieur dans ce domaine qui lui tenait à cœur. Son attrait pour la mécanique passait par une appétence quasi évidente pour la compétition automobile. Et c’est au volant d’une Renault Mégane que l’ancienne Rugbywoman participera à ses premières compétition.
Très en verve sur les épreuves régionales du Sud de l’hexagone, Marie faisait rapidement du Championnat de France de la Montagne 2ème Division sa chasse gardée. Vice-championne de France de la catégorie à l’issue de la saison 2018 en terminant derrière Jérémy Debels, elle sera sacrée Championne de France en sa qualité de pilote féminine à trois reprises, en 2018, 2019 et 2023… C’est au volant d’une Tatuus Formula 4 C qu’elle remportait son dernière titre l’an dernier, avant de songer à changer de monture.
Elle décidait en effet de rejoindre son conjoint, Dimitri Pereira, lui-même triple Champion de France de la Montagne 2ème Division, au sein de la classe CN/2 en faisant l’acquisition d’une Norma M20F. Une voiture qu’elle allait aligner sur les treize manches inscrites au calendrier du Championnat de France de la Montagne, mais également sur plusieurs épreuves régionales : « Fin 2023 la Tatuus Formula 4C fonctionnait à la perfection, mais ce fut au prix de trois années à bosser comme des fous pour parvenir à la rendre compétitive. Et j’avoue que j’avais vraiment envie de passer à autre chose. Finalement nous l’avons vendu en pièces détachées et pour acheter une Norma M20F que nous avons récupérée début mars », explique Marie.
En disposant de sa Norma à quelques jours du coup d’envoi de championnat, Marie Cammares-Pereira n’avait que peu de temps pour découvrir sa voiture et la régler à sa convenance : « Nous avons avant tout essayé de l’alléger parce qu’elle affichait un poids nettement supérieur à la réglementation. Nous l’avons ensuite passé au banc avant d’aller faire quelques tours de circuit à Pau, sur une piste humide. Malgré tout j’ai réussi à rouler en pneus slicks et immédiatement les sensations étaient bonnes. Dès ces premiers essais j’étais sûre d’avoir fait le bon choix en abandonnant la Tatuus au profit d’un Proto. »
Découvrir et tenter de jouer le titre
Le premier objectif en ce début de saison 2024 était pour Marie de bien cerner le comportement de sa voiture, d’en apprendre le maniement : « Bien évidemment j’avais dans un coin de ma tête le titre de Championne de France, mais avant tout je voulais au fil des épreuves réduire l’écart au kilomètre qui me sépare de Dimitri. Nous n’avons pas les mêmes voitures, mais nous avons étudié les chronos qu’il réalisait avec la Norma M20F les premières années pour nous en servir de base de travail. »
En manque de roulage avant de s’attaquer au championnat, c’est sur la Course de Côte d’Espalion que Marie Cammares-Pereira débutait sa saison pour engranger de l’expérience : « J’ai bien aimé ce tracé assez large, idéal pour découvrir une auto aussi conséquente. Le week-end s’est vraiment bien passé, mais je reconnais que je ne m’attendais absolument pas à terminer sur le podium », confie Marie qui accroche la deuxième place au scratch.
Après ce bon premier résultat, c’est en confiance que Marie alignait sa Norma à Lodève où là encore le plaisir sera au rendez-vous : « Sur la dernière montée je réalise quasiment le même chrono que Cédric Grosjean qui a une réelle expérience de la Norma. Pour moi qui ai l’habitude de rouler de manière assez fluide, Il m’a fallu me forcer pour ''taper'' dans la voiture, mais c’est payant. » Quatrième de la classe CN/2, Marie repartait de Lodève avec la Coupe des Dames.
En toute honnêteté, Marie Cammares-Pereira reconnait qu’elle n’est pas particulièrement adepte du parcours de Bagnols-Sabran. Elle avait donc quelques appréhensions à l’heure de devoir affronter ce tracé sinueux au volant d’un Proto : « Mais finalement ça s’est bien passé, parce que la voiture offre une excellente tenue de route et que sur la partie haute je me suis vraiment éclatée. Pour le reste, on ne va pas se mentir, sur la partie basse j’étais gênée par le gabarit de la voiture », reconnait la Haute-Garonnaise qui termine troisième de sa classe et qui remporte la Coupe des Dames sur cette première manche du championnat.
Si l’issue du Col Saint-Pierre lui est favorable, puisque Marie remportera une nouvelle Coupe des Dames en terminant à nouveau troisième de sa classe, elle ne manque pas de relater sans se départir jamais de son sourire, une anecdote qui aurait pu avoir de fâcheuses conséquences : « Sur la dernière montée, je me suis retrouvée avec deux chiens qui traversaient la route. J’aurais pu demander à refaire la montée car j’aurais certainement réalisé un meilleur chrono, mais je suis très contente du résultat final », confie Marie. « Je retiendrai également que la conduite du Proto est très physique et que sur un long tracé comme celui du Col Saint-Pierre j’en avais plein les bras. D’ailleurs, le lundi j’avais encore des douleurs dans les bras. » Cette édition du Col Saint-Pierre laissera un excellent souvenir à Marie : « Pour moi qui participe au Saint-Pierre depuis plusieurs années, remporter la Coupe des Dames c’est vraiment un truc génial. »
La pluie attendait les concurrents engagés sur la Course de Côte d’Abreschviller, ce qui n’était pas pour déplaire à Marie qui aime les conditions complexes : « Je découvrais cette épreuve, et j’ai bien aimé rouler sous la pluie. C’est quelque chose que j’apprécie, d’ailleurs tout au long de l’année, j’attendais qu’il pleuve durant les week-ends de courses », confie Marie dans un éclat de rire. « Le seul souci à Abreschviller c’est que j’ai été victime d’une casse de rotule de levier de vitesses sur une montée, mais je repars de Lorraine avec la Coupe des Dames, donc je suis pleinement satisfaite. »
Marie Cammares-Pereira poursuivra sa quête de Coupes de Dames en terminant à nouveau première féminine sur les Teurses de Thèreval – Agneaux : « J’ai amélioré mon chrono réalisé avec la Tatuus de près de trois secondes, c’est une énorme satisfaction. Là je commençais à bien rouler et j’ai pu atteindre l’objectif que je m’étais fixé, celui de battre le chrono signé l’an dernier par Jérôme Jacquot. »
La participation de Marie à La Pommeraye sera plus compliquée. Victime d’une panne d’un câble de commandes de gaz, elle se retrouvait avec une voiture qui continuait à accélérer alors qu’elle relâchait la pédale : « Ce qui m’a valu de terminer dans un rail. Rien de très grave puisque j’ai pu repartir après voir fait réparer ma voiture, mais j’avais l’appréhension que ce dysfonctionnement se reproduise et de me retrouver dehors. » Mais Marie reste une compétitrice qui a pour habitude, comme on le dit dans le milieu de l’Ovalie, ''d’aller au mastic'' : « Et sur la dernière montée j’ai voulu me lâcher, mais je commets une erreur dès le départ et je tire tout droit dans les bottes de foin », raconte-t-elle, en affichant toujours son immense sourire. « C’est pas passé, c’est comme ça, fin du week-end avec au programme deux touchettes, ce fut un peu compliqué pour moi. »
Une nouvelle escapade hors de la piste marquera le week-end de Marie à Saint Gouëno où elle terminait quatrième de la classe CN/2 : « Je suis partie à la faute sur la dernière montée… Durant ce week-end j’avais des problèmes de sous-virages qui me pénalisaient et que nous avons essayé de solutionner. Mais en allant chercher la limite j’ai tapé une botte de foin. Dans mon esprit il n’y avait pas de gros dégâts. De mon poste de pilotage je n’avais pas vu que j’avais endommagé mon capot et que ma lame était sous une roue. Il restait un virage, mais l’auto n’a pas voulu tourner. C’est rageant parce que l’intermédiaire était très bon, que j’aime beaucoup cette épreuve et que c’était très décevant. »
Le chrono était alors lancé pour réparer la voiture de Marie qui le week-end suivant était engagée sur la Course de Côte de Revel, épreuve qui lui tient à cœur puisqu’elle est membre de la structure organisatrice : « Avant tout je dois remercier tous ceux qui m’ont aidé pour aller chercher des pièces et réparer la Norma. Avant l’épreuve, les nuits ont été très courtes et le jour de la course il était difficile d’être ''dedans'' », avoue Marie qui termine quatrième au scratch, première féminine, alors que Dimitri remporte l’épreuve. « Mon résultat n’est pas le plus important, ce qui me fait super plaisir c’est de voir les pilotes repartir avec le sourire, d’avoir la certitude qu’ils ont passé un excellent week-end et que nous avons réussi notre pari d’organiser cette épreuve », ajoute Marie qui reconnait qu’elle aurait pu tenter d’aller chercher le podium mais qu’elle a préféré faire preuve de sagesse.
La voiture avait été réparée avant Revel, et la Course de Côte de Marchampt suivait l’épreuve organisée par le Revel Team Auto. Marie se devait donc de préserver son Proto pour cette nouvelle confrontation dans le cadre du Championnat de France. Mais la course qui se déroulait dans le Beaujolais ne lui laissera pas de très bons souvenirs : « Je n’apprécie pas ce tracé de Marchampt, j’ai énormément de mal à être à mon aise. En plus je me suis présentée au départ en étant très fatiguée. Tout au long du week-end j’ai été bloquée, je pense que j’avais encore en tête la sortie de Saint Gouëno. Je n’ai pas su améliorer mes chronos, c’est pour moi un week-end à oublier », se désole Marie.
Si Marie Cammares-Pereira émet quelques réserves concernant Marchampt, en revanche elle est une adepte de la Course de Côte de Vuillafans, même si elle reconnait qu’elle appréhendait un peu le tracé Franc-Comtois compte tenu du gabarit de sa Norma : « Mais je me suis sentie à mon aise tout de suite. J’attendais la pluie, mais elle n’interviendra qu’en fin de week-end, dommage pour moi. Et sur les montées sur le sec ma voiture a connu des coupures moteur. Là encore c’est très décevant car même si le chrono est correct il aurait pu être beaucoup mieux. »
Le souvenir que Marie conserve de Dunières c’est sa participation en 2023 où elle s’était retrouvée en panne après seulement deux montées d’essais : « J’avais donc une certainement méconnaissance et alors que nous pensions avoir solutionné le problème qui affecte ma course à Vuillafans, il se reproduit à Dunières », confie Marie avant de lâcher dans un éclat de rire : « J’ai cassé tous les flaps de ma Norma, je ne sais pas combien de ballots de paille j’ai pu toucher dans le week-end. » Malgré tout, la Haute-Garonnaise veut garder un bon souvenir de cette partie de flipper improvisée.
Avant de se retrouver au Mont-Dore, Marie pouvait bénéficier enfin d’une petite période de repos, ce qui lui permettait de se présenter en Auvergne dans de meilleures dispositions : « Je suis arrivée assez tôt. J’ai pu travailler avec Nicolas Granier sur les reconnaissances, j’avais donc une bonne connaissance du tracé et je pouvais être sereine. » Une sérénité malheureusement entachée par le comportement de sa voiture : « On résout des pannes, mais d’autres apparaissent. J’avais encore des coupures et je parvenais à rejoindre l’arrivée tant bien que mal mais sans être en mesure de signer un chrono digne de ce nom. »
Nouveau podium en régional
Deux épreuves régionales étaient ensuite inscrites au calendrier de Marie Cammares-Pereira : Saint Antonin – Noble Val et Argenton – Bouglon. A Saint Antonin, c’est Dimitri qui imposait sa Norma devant la Nova-Proto NP-03 d’Arnaud Marcillac alors que Marie complétait le podium : « Le podium et la Coupe des Dames font plaisir, mais on garde en tête la sortie de Dimitri qui se retrouvent avec des douleurs qui dureront plusieurs moi et une Norma sérieusement endommagée. Mais j’améliore les chronos signés avec la Tatuus et je suis donc contente de ma prestation. »
Le week-end suivant avait lieu la Course de Côte d’Argenton – Bouglon, qui l’année précédente avait laissé un excellent souvenir à Marie. Elle motivait donc Dimitri pour qu’il l’accompagne et participe à cette épreuve en double monte avec elle : « Le tracé est top, l’organisation également et je suis ravie d’avoir abordé cette épreuve avec le proto. Je me suis fait réellement plaisir et j’ai même signé un temps scratch sous la pluie. »
La panne récurrente qui affectait la Norma M20F sera de retour à Chamrousse où Marie ne sera pas en mesure de profiter pleinement de son week-end : « Nous avions été pénalisés sur le Mont-Dore, à présent sur Chamrousse, la question se posait de savoir si nos soucis ne provenaient pas de l’altitude. Nous avons travaillé dans ce sens, en bénéficiant du soutien de nombreux pilotes. Nous avons fait pour le mieux, mais je ne suis pas parvenue à signer des chronos à la hauteur de mes attentes », reconnait Marie qui termine quatrième du CN/2.
Il ne restait alors à aborder que deux manches du championnat, et si mathématiquement Marie était encore en lice pour remporter le titre de Championne de France, elle savait qu’il lui serait à présent difficile de devancer Mylénia Machado : « Dans mon esprit ce n’était plus jouable. Psychologiquement je voulais intégrer que j’avais perdu le championnat. Mais j’avais encore la possibilité de jouer mes chances sur la Finale de la Coupe de France de la Montagne, et c’est devenu le nouvel objectif. »
Marie sera malgré tout présente à Turckheim et finalement la confrontation avec Mylénia se poursuivra tout au long du meeting alsacien. « Je réalise le meilleur chrono du week-end du côté des féminines, mais au cumul Mylénia est devant » se souvient Marie qui après Chamrousse avait pu solutionner ses problèmes engendrés par des fils qui dysfonctionnaient dans le faisceau. « Mais à Turckheim j’ai eu des problèmes pour rétrograder, un souci déjà rencontré sur le Mont-Dore. Ce fut compliqué, notamment quand tu arrives sur la chicane en sixième et que tu ne parviens pas à tomber de rapport. Tout au long du week-end j’ai passé la chicane en cinquième, ce qui à la relance était très compliqué. On est toutefois parvenu à résoudre le problème pour la dernière montée où je suis signe un chrono correct. »
C’est avec l’objectif de préparer sa Norma M20F pour la Finale que Marie Cammares-Pereira se présentait au départ de Limonest : « Nous avons bien bossé, la voiture a fonctionné jusqu’à ce qu’à nouveau je ne parvienne plus à rétrograder, et je ne peux éviter une touchette contre un rail. A une semaine de la finale ça s’annonçait compliqué. »
Grâce aux conseils de Jérôme Buat, Marie identifiait le problème de sa boîte de vitesses qui provenait d’un petit ressort : « Un truc à deux balles qui me coûte une lame et un capot. » La voiture devait donc fonctionner pour la finale, mais Marie se voyait privé de son papa qui l’accompagne sur l’ensemble des courses, mais qui devait rester auprès de la grand-mère de Marie qui connaissait un problème de santé. « De plus, Dimitri qui souffrait du dos depuis sa sortie de route, n’était pas en mesure de conduire le camion sur un si long trajet, et nous sommes donc partie en fourgon. »
La Finale sera le théâtre d’une énorme bagarre avec Pauline Berton qui se jouera à coup de dixièmes : « Sur la première montée ma boîte ne rétrogradait toujours pas », éclate de rire Marie toujours fataliste. « C’est William Pommery qui nous a expliqué que nous avions mal monté le ressort… Par la suite ça a fonctionné et j’ai passé un super week-end sur cette finale. » Au final Marie devait céder la Coupe des Dames à Pauline Berton qui la devançait de trois dixièmes de secondes : « Je suis très contente qu’elle ait gagné parce que c’est une super copine et ça m’a fait sincèrement plaisir. Elle gagne, on passe un super week-end sur une finale hyper bien organisée, et c’est vraiment l’essentiel. »
Pour conclure la saison, Marie Cammares-Pereira se rendra sur la Course de Côte de Neffiès où elle terminait quatrième au scratch en remportant le groupe CN : « L’auto fonctionnait, vraiment, et je voulais à tout prix faire cette course. Ce ne fut que du bonheur même si depuis les Teurses de Thèreval j’avais toujours les mêmes pneus et qu’à Neffiès ils étaient vraiment à l’agonie. » Marie retiendra qu’elle termine la saison en devançant son conjoint : « A Neffiès, je suis devant Dimitri et Jérôme Jacquot, c’est quand même à noter. Je n’ose même pas dire combien je leur mets », plaisante-elle alors que le duo disputait cette épreuve en double monte au volant d’une Renault Mégane.
Une dure saison malgré tout positive
Marie Cammares-Pereira, qui cette saison découvrait sa Norma M20F, s’est battue jusqu’à la fin de la saison pour le titre de Championne de France qui revient finalement à Mylénia Machado. Marie accroche pour sa part la troisième place du Challenge Open CN/2 : « Malgré le cumul de galères, nous avons fait une belle saison, avec énormément de kilomètres. J’ai beaucoup appris avec la voiture, j’ai signé de bons résultats en régional donc c’est positif. Je suis également ravie de l’organisation de la Course de Côte de Revel », commente Marie qui vient d’être élue présidente du Revel Team Auto.
La saison de Marie Cammares-Pereira a été intense et à l’issue de cette longue campagne de France elle tient à remercier tous ses soutiens : « Un immense merci à mes proches, mon père pour tout ce qu'il a fait cette saison, ma mère notre source de motivation, qui nous a permis de ne jamais rien lâcher, Dimitri mon mari, toujours à mes côtés quoi qu'il advienne, mon frère et ma nièce, mes beaux-parents, Stéphane, Lucas, Cédric, Anthony, et mes soutiens Pauline & Pauline. Un grand merci à Fanny, qui a tenu la boutique durant mes absences. Merci également à toute l'équipe du Revel Team Auto, d'avoir palier à nos absences juste avant l'organisation de notre épreuve. Et clin d'œil aux personnes intervenues lors de nos problèmes, Jérôme Buat, Pierre Joly, le J, Clément, Benoît, Rémi, Jérémy, Eddy, William. Merci à mes partenaires: Teknic Racing, NCR Méca, Carrosserie Granier, ARB Indus, YACCO, Garage Fabre, Travaux Minipelle Espinosa, Horloge Méca Passion, Sécuritest Boussens-Mane-Cazeres, Forch France, ASC, ITS performance, MC Design. »
La Norma M20F de Marie Cammares-Pereira va subir une révision durant la pause hivernale avant que la Haute-Garonnaise ne la relance pour une nouvelle saison : « Je veux disposer d’une auto réellement prête avec comme objectif l’an prochain de remporter une épreuve au scratch en régional. Cela nécessitera que Dimitri soit en panne », plaisante Marie. « Mais si mes souvenirs sont bons, exceptées Martine Hubert et Emeline Bréda, aucune femme n’a remporté d’épreuve en régional, et j’aimerais bien figurer sur cette courte liste. » Marie tentera donc de décrocher une nouvelle fois son ticket pour la finale, mais également de se construire un programme avec de nombreuses participations de l’autre côté des Pyrénées : « Il est plus facile de nous rendre en Espagne que sur les épreuves de la campagne de l’Ouest et puis sur la Finale, j’ai une revanche à prendre face à Pauline (Berton) », conclut la triple Championne de France de la Montagne 2ème Division.
©Bruno Valette
www.ffsamontagne.org / www.cfm-challenge.com
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