Vice-champion de France 2023, Fabien Bourgeon se lançait cette saison 2024 à la conquête d’un titre. Pénalisé par une succession de problèmes mécaniques, le pilote concepteur du Revolt 3P0 n’a pu défendre pleinement ses chances mais conserve malgré tout son titre de Vice-champion.
Créer pour réussir est une antienne pour la structure Bourgeon Concept dont Fabien est le fer de lance. Au volant d’un TracKing de sa conception, le jeune Aindinois avait dominé sa classe durant les saisons 2017 et 2018 pour accrocher à deux reprises le Challenge Open CM. Le TracKing poursuivra sa prolifique carrière aux mains de nombreux pilotes qui ne manqueront pas de s’illustrer sur diverses épreuves tant en France qu’en Europe, alors que Fabien décidait pour sa part de franchir une nouvelle étape en s’attelant avec sa structure à la conception d’un Proto capable de jouer la victoire au scratch et de défendre ses chances pour le titre de Champion de France… C’est de cette idée que naissait le Revolt 3P0.
En 2020, année de son lancement, Fabien Bourgeon imposait son Revolt sur la Course de Côte de Bagnols-Sabran, manche de clôture d’un championnat écourté à cause de la Covid 19. Pour aborder la saison 2021, Dan (son père) et Fabien décidaient d’offrir au Proto Revolt une nouvelle motorisation 1.2 litres turbo. Mais divers problèmes d’ordre techniques les obligeaient à se rabattre finalement sur le Revolt 3P0 propulsé par un moteur V8. En changeant ses plans au dernier moment, l’équipe Bourgeon Concept devait une nouvelle fois abattre une somme colossale de travail pour que Fabien puisse en découdre face à une concurrence affutée. A l’issue de la saison, il se hissait sur la troisième marche du podium du Championnat de France de la Montagne. Il aura également l’insigne honneur de partager la Coupe des Nations sur laquelle l’équipe de France (composée de Geoffrey Schatz, Fabien Bourgeon, Kevin Petit et Ronald Garcès) s’imposait à l’occasion des FIA Hill Clim Masters.
La saison 2022 sera consacrée au développement d’un nouveau moteur, sur la base d’un groupe propulseur Alfa-Romeo. Une courte saison qui se résumait pour Fabien à six épreuves, mais qui permettra à l’Aindinois de tirer une légitime satisfaction de conclure l’année par une victoire à Limonest. Au départ de la saison 2023, Fabien Bourgeon se présentait donc comme un des prétendants au titre. Avec son Revolt 3P0 il défendra ses chances jusque sur l’ultime rendez-vous puisque, une fois n’est pas coutume, il faudra attendre Limonest pour voir Geoffrey Schatz coiffer une nouvelle couronne. Vice-champion, Fabien confirmait une nouvelle fois qu’il allait être par la suite un adversaire de taille dans la quête du titre.
En quête d’un titre de Champion de France
Un titre qui restait bien évidemment l’objectif principal de l’Aindinois : « C’était l’objectif clairement affiché », débute Fabien Bourgeon. « Nous sommes là pour gagner, face à une concurrence toujours combative. Nous savions que Marc (Pernot) serait ''très vite'' parce qu’il s’est rapidement adapté à la catégorie reine de la course de côte, comme il l’avait fait précédemment dans tous les groupes où il a évolué. Le challenge s’annonçait passionnant. »
On le sait, parvenir à jouer les premiers rôles sur le Championnat de France de la Montagne n’est jamais le fruit du hasard. Le talent doit être conjugué au travail, et pour parvenir à ses fins, l’équipe Bourgeon Concept déployait durant la pause hivernale une colossale somme de travail : « Nous avions terminé la saison 2023 en étant proches de Geoffrey et nous n’avions jamais été aussi performants », analyse Fabien Bourgeon. « Mais on sait que l’on ne peut pas se permettre le moindre relâchement. Nous avons donc continué dans la voie que nous avions prise, en apportant des améliorations à l’aérodynamique, en offrant une bonne révision au moteur et en optimisant un maximum les différents éléments dans tous les domaines. Nous n’avions fait qu’une seule vraie saison avec le Revolt 3P0, et nous devions impérativement en tirer les enseignements pour poursuivre notre progression. »
Si la structure Bourgeon Concept s’attache à préparer un Revolt 3P0 compétitif pour Fabien, elle se doit également de livrer à ses clients des Protos tout aussi performants. De ce fait les heures sont comptées pour être opérationnel avant que ne débute la saison : « Cela nous laisse que peu de temps pour mener des essais préparatoires. J’ai pu faire deux tours de circuit pour valider les réglages avant Sabran. Vraiment une préparation minimaliste pour s’assurer que le moteur fonctionne bien avant de se lancer sur le championnat. »
Cinq victoires et de nombreux déboires
La campagne de France 2024 de Fabien Bourgeon pouvait difficilement mieux débuter puisque l’Aindinois imposait son Revolt 3P0 sur la Course de Côte de Bagnols-Sabran : « J’adore ce tracé sur lequel je me sens à mon aise. Malgré le manque de roulage avant de me présenter au départ, je suis toujours en confiance. Les chronos sont excellents et tout fonctionne à merveille. Vraiment c’est le week-end parfait pour se mettre en confiance. »
Après cette excellente entrée en matière, Fabien Bourgeon allait connaitre une première alerte avec une panne sur la première montée de course du Col Saint-Pierre : « Un collecteur se fissure sur un des quatre tubes de cylindres », précise Fabien. « C’est rien de méchant mais je perds la montée du samedi soir et je n’avais donc plus de joker pour la suite du week-end. C’est rageant d’autant qu’il faut reconnaitre que sur le Col Saint-Pierre ce n'est pas l’endroit où je suis le plus à mon aise. Il va falloir clairement que j’augmente mon niveau de jeu », avoue Fabien. « Mais là j’étais bien lors des essais et quand la panne apparait samedi soir j’étais sur un très bon rythme, en mesure de signer un bon chrono. » Sur les deux manches de dimanche, Fabien se voit dans l’obligation d’assurer un chrono pour ne pas se voir privé de points : « Je termine deuxième et je limite la casse quand on sait que dimanche je prends un drapeau rouge. Avec nos autos, quand on se relance après un drapeau rouge on sait qu’un second départ avec des pneus chauds rend difficile une performance. Mais je me satisfais des points de la deuxième place. »
La première montée de course disputée par Fabien le samedi à Abreschviller, incontestablement la plus rapide du week-end, ne sera pas retenue pour établir le classement final. Un problème de hauteur de caisse pénalisait l’Aindinois qui se voyait retirer le gain de cette première ascension : « Il a fallu garder la tête froide et se motiver pour se relancer dimanche, sous la pluie. Je repars en sachant que je n’ai plus aucune chance d’aller chercher la victoire, mais on sait qu’un championnat c’est un long parcours et que l’on se doit d’engranger un maximum de points sur chaque épreuve. J’ai tout donné, et finalement une route qui s’asséchait lors de la dernière montée me permet d’aller chercher la deuxième place, bien aidé par la panne dont a été victime Max Cotleur qui semblait en mesure de terminer deuxième. »
La Course de Côte des Teurses de Thèreval – Agneaux sera le théâtre d’un combat épique d’où Fabien sortait vainqueur, 106 millièmes devant Marc Pernot au cumul des deux meilleures montées : « En 2023, une panne sur l’épreuve normande fait que je n’ai pu prendre part qu’à une seule montée d’essais », rappelle Fabien. « Je n’avais jamais abordé ce tracé en TracKing et jamais eu l’occasion finalement de disputer une course avec le Revolt. Ce fut vraiment compliqué pour trouver du grip tout au long du week-end, et nous avons dû tenter un pari extrême sur l’aileron arrière pour trouver de l’équilibre. C’était vraiment difficile à tenir sur le rapide, stressant, mais payant au final. »
Le combat entre Fabien Bourgeon et Marc Pernot se poursuivait à La Pommeraye où cette fois c’est le Franc-Comtois qui aura le dernier mot en devançant Fabien de trois dixièmes de secondes : « Je menais les débats en début de meeting, et je me suis un peu relâché au moment où Marc signe un super chrono. Je ne suis pas parvenu à aller chercher les derniers dixièmes, et finalement au cumul c’est Marc qui s’impose. »
En signant le meilleur chrono sur la première montée de course à Saint Gouëno, Fabien Bourgeon débutait son week-end dans les meilleures dispositions, sans se douter qu’il allait entamer par la suite un véritable chemin de croix : « J’ai réalisé de très bons essais, le chrono du samedi soir était très prometteur, ça augurait une belle bagarre pour la journée de dimanche, Marc ayant signé un excellent chrono le dimanche matin. Mais de mon côté je suis victime d’une casse moteur. » Durant la journée de dimanche, l’équipe de Fabien démontait le moteur pour se faire une idée précise de l’étendue des dégâts et planifier le travail à réaliser dès le lundi : « Avec un enchainement des courses tous les quinze jours, cela nous laisse peu de latitude pour réparer et solutionner correctement les problèmes que nous pouvons rencontrer. Mais nous voulions impérativement être présents à Marchampt. »
Marchampt, pour Fabien Bourgeon c’est la course à domicile. Louper ce rendez-vous est d’une part pénalisant pour l’issue du championnat, mais également frustrant parce qu’il devait renoncer à défendre ses chances devant un public largement acquis à sa cause : « Les délais étaient trop courts et j’ai dû déclarer forfait. Après avoir abandonné à Saint Gouëno je grillais un second joker à Marchampt, et il est clair qu’à ce moment-là on sait que la suite de la saison s’annonce difficile. »
Malheureusement la descente aux enfers que vivait Fabien Bourgeon se poursuivra sur les épreuves suivantes. A Vuillafans, il devait renoncer dès les essais : « Clairement, nos abandons successifs ont des origines différentes. Ce sont des petites problématiques qui se sont enchainées, et qui surviennent lorsque l’on se met à réparer un moteur aussi pointu alors que nous n’avons pas une énorme expérience de ce type de réparation. Nous avons construit ce moteur, qui fonctionne, mais au fil du temps, face aux problèmes que nous pouvons rencontrer, nous apprenons à le réparer. Ça implique parfois de faire des paris sur des choix de pièces. Ils peuvent s’avérer fructueux, comme totalement inadaptés… C’est le risque », analyse Fabien. « Le plus dur c’est de voir que tout le monde au sein de l’équipe consent d’énormes efforts et que nous n’en récoltons pas les fruits. Abandonner dès les 500 premiers mètres lors des essais, moralement ça te plombe. »
Leader des essais sur la Course de Côte de Dunières, Fabien Bourgeon se voyait crédité du meilleur chrono sur la première montée de course. Mais il était dit que l’Aindinois boirait le calice jusqu’à la lie, puisqu’un nouveau souci mécanique l’obligeait là encore à renoncer : « Nous sommes victimes d’une entrée d’eau dans un cylindre avec le joint de culasse qui nous lâche. Finalement un petit problème mais qui a de lourdes conséquences. » Décision était alors prise de repartir sur un bas moteur neuf pour terminer sereinement la saison.
« La succession de problèmes que nous avons rencontrés nous a permis d’énormément apprendre, et je ne remercierai jamais assez toutes les personnes qui nous ont soutenu et se sont impliquées pour nous venir en aide », confie Fabien. « Il faut garder à l’esprit qu’excepté à Marchampt, nous avons été présents sur toutes les autres courses, au prix d’énormes efforts. Je ne remercierai jamais assez mon père, Alois, Miguel, Martin et Borrelly pour les efforts fournis pendant ces difficiles semaines, ainsi que mes oncles, Charly et Carole qui ont fait des kilomètres pour récupérer des pièces. »
Le choix du nouveau groupe propulseur sera payant dès le Mont-Dore où Fabien pouvait se relancer dans le match. Et s’il n’impose pas son Revolt 3P0, au cumul des dix kilomètres que représente le cumul de deux montées de course, il ne compte que quatre dixièmes de retard sur Marc Pernot : « J’aurais vraiment aimé remporter ce Mont-Dore, mais je ne suis pas parvenu à faire la montée décisive qui aurait fait la différence. Sur la dernière montée je ne parviens pas à améliorer mon chrono comme Marc le fait. Bien évidemment je suis satisfait d’être au bout, mais déçu de ne pas parvenir à m’imposer parce que c’est le plus beau cadeau que j’aurais pu faire à mon équipe. Clairement j’ai vécu ce Mont-Dore comme une frustration parce qu’après les mois de galère que nous avons traversés, se ''faire croquer'' sur la dernière, c’est dur à encaisser. »
Trois succès pour conclure !
Fabien Bourgeon ne cache pas que les quelques jours de vacances dont il a pu bénéficier avant de se rendre à Chamrousse lui ont permis de se ressourcer et d’envisager la fin de la saison avec plus de sérénité. Une fin de saison particulièrement prolifique pour le pilote du Revolt 3P0 qui allait enchainer les victoires. A Chamrousse, c’est avec une seconde deux d’avance qu’il s’impose devant Marc Pernot : « J’adore cette course, je me sens bien sur ce tracé, et samedi soir, sur le sec on fait un ''gros'' chrono, très proche de ce que nous faisions les années précédentes alors que là les conditions n’étaient pas idéales… Dimanche matin, avec les nappes de brouillard qui se déplaçaient ça rendait l’approche difficile. Pour ma part j’ai pris le brouillard dans une portion rapide avant le freinage de ''la Source'', et ce n’était pas du tout évident. On pensait qu’il y aurait une dernière montée sur le sec, mais finalement c’est cette ascension du dimanche matin qui sera décisive. Marc à tout donné, moi j’ai assuré, mais heureusement l’avance conséquente que j’avais prise le samedi soir me permet de conserver la tête et de m’imposer. »
La victoire de Turckheim sera bien plus claire, Fabien réalisant les meilleurs chronos sur les quatre montées de courses inscrites au programme de l’épreuve alsacienne : « C’est une course à moteur et à gros freinages et c’est une belle satisfaction d’avoir pu réaliser cette prestation. On a roulé avec une marge de sécurité sur le moteur sur la fin de saison, et parvenir à signer ce résultat dans ces conditions c’est très enthousiasmant et positif. »
Fabien Bourgeon a l’habitude de briller sur le tracé de Limonest où il a déjà goûté à la victoire. Ça sera une nouvelle fois le cas cette année : « Ça permet de réaliser un sympathique triplé pour clôturer la saison. Notre objectif en fin d’année était de remporter le maximum de victoires, c’était une nouvelle source de motivation et cela permet de démontrer à la concurrence qu’il va falloir compter avec nous la saison prochaine », commente Fabien. « Nous avons vécu un excellent dernier week-end, avec la présence d’énormément de monde sous notre structure, une belle occasion de partager. La seule chose à déplorer c’est la sortie de Marc, ce n’est jamais quelque chose que l’on souhaite à ses adversaires, qui plus est sur une dernière manche. Mais je n’oublie pas qu’il a démontré de belles choses sur un tracé qui ne lui était pas forcément favorable, ce qui prouve que tout le monde bosse et que cela promet une belle saison 2025. »
Vice-champion comme en 2024
La place de Vice-champion de France de la Montagne, beaucoup s’en contenteraient. Mais Fabien Bourgeon se bat pour la gagne et pour le titre et il ne peut pleinement se réjouir du résultat : « On a le sentiment que les choses nous ont échappé malgré nous. En performance pure nous avions les armes pour nous battre, nous l’avons démontré. Ce qui fait mal c’est que face à un manque de fiabilité tu te sens impuissant. Nous avons tout donné, travaillé comme des forcenés, et on ressent un sentiment d’injustice quand le sort s’acharne contre nous. Mais cette saison nous a permis d’apprendre énormément et nous a rendu réellement plus forts. »
Reste qu’il vaut mieux terminer la saison par une succession de victoires que de la débuter par des succès pour enregistrer des abandons sur les dernières épreuves : « C’est certain, moralement c’est motivant. Être l’homme fort de la fin de saison laisse présager de meilleures choses que de dominer le début de saison. On termine sur une bonne note, ce qui est largement positif. »
Autre sujet de satisfaction, la bonne tenue des Revolt 3P0 qui se sont illustrés aux mains d’autres pilotes. Maxime Dojat notamment, qui faisait son retour sur le championnat à Marchampt et qui sur les sept épreuves qu’il disputera cette saison montera à sept reprises sur le podium pour conserver au final le Trophée Lionel Régal qui récompense le meilleur pilote de moins de 25 ans : « Max est un super pilote qui est sur une dynamique de progression impressionnante. Ça nous fait énormément plaisir qu’il soit revenu en course de côte et qu’il remporte un nouveau titre avec un Revolt. Je ne peux que le remercier pour sa confiance. Je n’oublie pas Kevin (Petit) qui en Europe a connu une saison qui ne fut pas simple, mais sur laquelle il a montré de belles choses. Sa violente sortie de route à Glasbach a mis un coup d’arrêt à sa progression, mais je lui souhaite de revenir plus fort encore. »
S’il évoque les pilotes qui évoluent aux volants de Revolt, Fabien Bourgeon n’oublie pas tous ceux qui se sont impliqués dans l’aventure et grâce à qui il peut enrichir au fil des ans son palmarès : « Un immense merci bien évidemment à mon père, ma famille et Carole, qui sont d’un soutien sans faille malgré les moments difficiles que nous avons traversés, tous mes partenaires et principalement la famille Borrelly Spring Washers, qui m’aide depuis de nombreuses années dans notre quête du titre, et ma fidèle équipe, Alois, Mig, Martin, Alex, Mathias, qui bichonne la voiture, le moteur et le pilote pendant les week-ends de course et à l’atelier, et Msieur Nico pour la com’ ! Je pense que personne ne réalise l’abnégation et la volonté nécessaire pour réaliser ce que l’on fait, c’est-à-dire être la seule équipe 100% autonome – châssis / moteur / gestion électronique / développement aéro – du championnat. Et j’ai l’immense chance de compter autour de moi des personnes incroyables qui vont dans la même direction, avec la même motivation, et qui portent ce projet avec moi. On a eu 1000 raisons de baisser les bras cette année, mais pour eux, et pour l’énergie que l’on a déployée au fil des ans pour vivre ces moments uniques, il fallait garder la tête haute : Keep pushing comme dirait l’autre. MERCI ! »
En ce mois de novembre, Fabien Bourgeon et son équipe préparent ardemment la saison à venir : « Avec le recul, on prend conscience qu’il faut passer par des périodes très compliquées pour évoluer. Les problèmes que nous avons rencontrés cette année nous permettent d’aborder la suite en sachant dans quels domaines il va falloir travailler », confie Fabien qui, avec son équipe, a déjà entamé la phase d’évolution de son Revolt 3P0 : « Nous allons apporter de belles choses, améliorer la voiture dans divers domaines, tant sur le moteur, le châssis que sur l’aérodynamisme. Nous avons plein d’idées pour progresser tout en fiabilisant la voiture et nous allons les mettre en œuvre pour revenir encore plus forts », confie Fabien qui sera donc un des animateurs majeurs du Championnat de France de la Montagne 2025 : « L’objectif est bien évidemment de remporter ce titre, en étant plus motivé que jamais », conclut Fabien qui, on peut en être sûr, sera un très sérieux prétendant à la couronne.
©Bruno Valette
www.ffsamontagne.org / www.cfm-challenge.com
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