Les résultats enregistrés depuis ses débuts en courses de côte permettaient à Marc Pernot d’afficher au départ de cette saison 2024 de légitimes prétentions au titre. Le Franc-Comtois fut l’auteur d’une saison exemplaire, récompensée par un premier titre de Champion de France de la Montagne.
C’est à la suite de leur grand-père Georges et de leur père Eric que les frères Pernot, Etienne et Marc, sont venus animer les courses de côte régionales de Franche-Comté et des régions limitrophes. Rapidement Etienne l’ainé et Marc son cadet d’un an, signeront des résultats probants en se partageant le volant d’une Norma 2 litres et d’une Formule Renault. Leurs premières participations à des épreuves du Championnat de France de la Montagne retiendront également l’attention des observateurs, à tel point qu’en 2019 Marc figurait sur la liste des pilotes nommés pour participer à l’élection de l’Espoir de l’année Echappement.
En 2021, alors que les deux frères étaient engagés sur le CFM en se partageant selon les épreuves les volants de la Norma et de la Formule Renault familiale, Marc décrochait le Trophée Lionel Régal qui récompense le Meilleur Jeune sur le Championnat Sport. L’issue de cette saison voyait également Etienne s’imposer sur le Challenge Open DE/7 dans lequel évoluent les Formule Renault.
L’année suivante, alors qu’Etienne poursuivait au volant de la Norma M20 FC, Marc disposait d’une nouvelle voiture en s’installant dans le cockpit d’une Tatuus Formula Master. Une nouvelle fois les deux frangins allaient se mettre en valeur puisque Marc remportait le Trophée FFSA du groupe DE et le Challenge Open DE/8 en terminant sixième du championnat, alors qu’Etienne que l’on retrouvait au huitième rang du championnat, ajoutait à son palmarès le Challenge Open CN/2. Les frères Pernot concluaient la saison par un doublé historique sur la Finale de la Coupe de France de la Montagne que Marc remportait devant son frère.
En quête d’un titre de Champion de France
Une nouvelle étape était alors franchie pour Marc Pernot qui en 2023 optait pour une Nova-Proto NP-01 avec laquelle il allait animer la catégorie reine du championnat, la classe E2-SC/3. Durant la saison le Doubien prendra un abonnement au podium pour finalement terminer sa campagne de France au troisième rang derrière Geoffrey Schatz et Fabien Bourgeon... En bon compétiteur, Marc Pernot se devait pour cette saison 2024 de viser à nouveau le podium et bien évidemment la plus haute marche : « En l’absence de Geoffrey Schatz nous savions que les débats seraient ouverts », débute Marc. « L’objectif était de nous rapprocher de ses chronos et éventuellement de les améliorer, mais en gardant à l’esprit que l’an dernier nous disposions d’une pression de turbo de 1.7 bars, abaissée cette année à 1.5 bars. »
Même si Geoffrey Schatz ne figurait pas sur la liste des engagés de ce Championnat de France de la Montagne 2024, la concurrence était bien là et se présentait sous les traits de pilotes bénéficiant d’une réelle expérience du championnat. C’était le cas de Fabien Bourgeon, Cyrille Frantz, Cédric Lansard ou Maxime Cotleur : « Je savais que Fabien serait certainement notre plus grand rival et qu’il avait lui aussi progressé de son côté durant l’hiver. Pour ma part, pour la première fois en 2023 j’avais réalisé une saison complète, ce qui me permettait de me présenter cette année au départ avec une bonne connaissance et d’importants enseignements glanés sur les courses. Je pouvais m’élancer l’esprit serein, sachant que j’avais les atouts pour faire quelque chose de bien. »
La préparation étant primordiale, à l’issue de la saison 2023, la Nova-Proto NP-03 de Marc Pernot reprenait la direction des Hautes-Pyrénées et plus précisément de Saint-Pé-de-Bigorre où se trouvent les ateliers du constructeur Gascon : « Je roule avec la toute première Nova-Proto à position de conduite centrale. C’est une belle innovation mais durant l’intersaison il était judicieux de la ramener à l’atelier afin de lui offrir quelques petites évolutions. La voiture a bénéficié notamment d’améliorations au niveau du châssis, mais également d’un travail sur les trains roulants et l’empâtement », précise Marc Pernot qui savait alors disposer d’une auto particulièrement compétitive.
Afin de s’assurer que tout fonctionnait parfaitement, avant de rejoindre Bagnols-sur-Cèze où est donné traditionnellement le coup d’envoi de la saison, Marc faisait un passage par le circuit du Bourbonnais pour valider les réglages : « J’ai pu faire une quinzaine de tours et si les sensations étaient bonnes on sait qu’elles ne sont pas révélatrices de ce que l’on va ensuite retrouver en côte. Mais j’avais tout de même le sentiment de disposer de plus de maniabilité, d’une auto plus directive, ce que finalement je recherchais l’an dernier. »
Victoires sur huit des treize manches
Marc Pernot attendait de pied ferme Fabien Bourgeon, et c’est bien l’Aindinois qui sera son principal adversaire à Bagnols-Sabran où il imposait son Revolt 3P0 une seconde trois devant la Nova-Proto du Doubien : « Le week-end est plutôt encourageant, parce que le tracé de Bagnols-Sabran n’est pas évident pour débuter la saison et qu’à mon sens la Nova-Proto n’est pas réellement à son avantage sur ce type de profil », analyse Marc. « Mais je suis parvenu à me lâcher au fur et à mesure des montées pour signer un très bon chrono sur la dernière manche. De quoi être satisfait, d’autant que je découvrais de nouveaux pneumatiques puisque j’avais opté pour des Pirelli alors que l’année précédente je roulais en Avon. Cela nous a obligé à apporter des adaptations à la voiture. »
Le Col Saint-Pierre est un rendez-vous attendu. Non seulement parce que le tracé cévenol fait l’unanimité auprès des Montagnards, mais également parce que l’épreuve accueille la Coupe d’Europe de la Montagne. Inscrire son nom au palmarès de cette manifestation à la renommée internationale procure un sentiment particulier. Un sentiment qu’allait connaitre Marc Pernot, auteur à Saint-Jean-du-Gard de sa toute première victoire scratch sur une épreuve du Championnat de France de la Montagne : « C’est bien évidemment émotionnellement très fort. Je découvrais les pneus Pirelli rouges et je suis parti sur un très bon rythme dès les essais. Dimanche matin je signe un chrono en 2'15''161 à une seconde de ce que faisait Geoffrey (Schatz), ce qui sur cinq kilomètres et pour moi excellent avec, rappelons-le, une pression de turbo abaissée. C’est vraiment très bien, c’est une belle première victoire qui met en confiance pour la suite. »
Une suite qui aura pour cadre la Lorraine et la Course de Côte d’Abreschviller où Marc Pernot allait s’offrir un nouveau succès : « Le week-end s’est très bien passé et le résultat est là. Il ne fallait pas se louper le samedi soir, ce sera le cas pour moi et je suis content de quitter Abreschviller en ayant marqué des gros points. » Débutait alors la campagne de l’Ouest, et un premier gros combat remporté sur les Teurses de Thèreval – Agneaux par Fabien Bourgeon qui plaçait son Revolt 3P0 cent-six millièmes devant la Nova-Proto de Marc : « Hyper Frustrant » lâche le Franc-Comtois. « J’ai mené les débats tout au long du week-end, sauf sur une montée où il me devance de trois dixièmes, et finalement au cumul je suis derrière. C’est frustrant de mener la course pour finalement terminer deuxième. Mais c’est le jeu, il a été plus rapide et de mon côté j’avais des réglages qui n’étaient pas optimisés. J’ai mal réagi en n’essayant pas de mieux adapter le set-up au terrain. Ça fait partie de l’expérience. »
La Pommeraye permettra à Marc Pernot de prendre sa revanche puisque c’est lui qui sortait vainqueur de la confrontation angevine, trois dixièmes devant Fabien Bourgeon : « Ce fut à nouveau une bagarre de dingue, et à l’inverse des Teurses, c’est lui qui a mené durant tout le week-end. Je suis parvenu à signer le meilleur chrono sur une seule montée, mais au cumul ça sera suffisant. Avec un chrono en 1'49''9 sur la troisième montée de course je ne suis qu’à un dixième de ce que faisait Geoffrey. Je suis donc pleinement satisfait. »
Le scénario de Saint Gouëno allait permettre à Marc Pernot de s’offrir une large victoire, plus de treize secondes devant son premier poursuivant, Miguel Vidal : « La journée de samedi se termine plutôt difficilement pour moi parce que sur la première montée de course, Fabien réalise un excellent chrono alors que je n’étais pas au top avec l’auto. Clairement, j’avais l’impression d’être bien en pilotage mais la voiture sous-virait ce qui nous a obligé à revoir les réglages », confie Marc. « Dimanche matin je suis reparti avec le couteau entre les dents et je signe un chrono en 1'12''068, un peu mieux que ce que Fabien avait fait la veille et à deux dixièmes du chrono signé par Geoffrey en 2023 avec une pression de turbo plus importante. Donc je suis pleinement satisfait. » Mais sur cette montée où Marc réalise une excellente performance, Fabien Bourgeon sera victime d’une casse moteur qui l’obligeait à renoncer : « Impossible de savoir à la régulière qui serait sorti vainqueur de ce combat, mais ça s’annonçait très serré. C’est regrettable pour la bagarre qui se dessinait. »
C’est en l’absence de Fabien Bourgeon que Marc Pernot devait disputer la Course de Côte de Marchampt. La nouvelle du forfait de son principal rival aura un impact sur la manière d’aborder la course : « On savait que l’on pouvait de ce fait économiser des pneus pour la suite de la saison. J’ai pu essayer pas mal de réglages et au final je fais un chrono en 1'28''694 ce qui démontrait que je ne ''suis pas à la rue'', même si j’avoue ne pas m’être donné à 200%. On repart du Beaujolais avec les points de la victoire, on a bien pu travailler sur le châssis et ce fut réellement un week-end productif. »
C’est sur ses terres que Marc Pernot poursuivait sa saison en abordant le rendez-vous tant attendu de Vuillafans : « J’avoue que je m’étais mis un peu de pression parce que j’avais à cœur de bien faire », reconnait le Franc-Comtois. « Sur la première manche d’essais je signe un temps en 1'45''8, mieux que mon meilleur temps de course de la précédente édition. J’étais donc sur un bon rythme, mais la suite on la connait, Fabien casse le moteur et je me retrouve un peu esseulé en tête. J’ai donc roulé sans prendre énormément de risque, mais en signant tout de même de très bons chronos. L’issue de la course sera connue dès le dimanche matin parce que par la suite la pluie fera son apparition. Je suis au final content de mes performances et bien évidemment ravi de la victoire. »
A Dunières, Marc Pernot allait une nouvelle fois se voir privé de son principal adversaire sur une course que le Franc-Comtois redoutait : « Dunières, comme Bagnols-Sabran ou Limonest, n’offre pas le tracé le mieux adapté à la Nova-Proto. J’avoue que je n’étais pas vraiment dans le coup, j’avais du mal à améliorer mes chronos de la précédente édition. On a vraiment stagné tout au long du week-end », confie Marc qui reste honnête sur l’issue de la course : « Si Fabien n’avait pas été contraint à l’abandon suite à une nouveau problème mécanique, j’aurais terminé deuxième. Je prends cette victoire, mais je suis conscient que je suis chanceux. »
Le Mont-Dore sera sans nul doute le théâtre de la plus belle confrontation de la saison. Marc Pernot et Fabien Bourgeon vont se livrer un combat à coup de dixièmes de secondes. Et si à l’issue des deux premières montées le pilote du Revolt 3P0 pointe en tête, au final Marc Pernot s’impose pour quatre dixièmes au cumul de deux meilleures ascensions, soit 10 kilomètres de course : « On aborde cette épreuve avec Fabien qui a résolu ses problèmes moteur et moi qui suit en confiance. Tout est en place pour un beau combat », analyse Marc qui terminait les essais en tête. « Fabien sera le plus rapide sur la première montée de course et j’avoue ne pas avoir tout donné sur la deuxième montée parce qu’il régnait une chaleur étouffante et que je pensais que la route ne nous permettrait pas d’améliorer. De plus il me fallait assurer un chrono car la deuxième place me garantissait alors de remporter le titre. Mais pour la troisième montée nous avons fait quelques ajustements de réglages, chaussé des pneus nickels et j’ai tout donné… Au final ça paie puisqu’avec un chrono en 1'14''433 je m’impose en devançant Fabien de quatre dixièmes. »
Marc Pernot reconnait avoir signé sur le Mont-Dore sa plus belle victoire de la saison. Un succès qui lui assurait de coiffer une première couronne de Champion de France de la Montagne : « Remporter le Mont-Dore pour un pilote ça reste un grand moment, mais quand en plus la victoire t’offre un titre, c’est quelque chose de très fort. C’est toujours enthousiasmant de remporter le titre avec un certain panache. »
Le tracé de Chamrousse n’est pas celui sur lequel Marc Pernot est le plus à son aise. Le Franc-Comtois s’attendait à connaitre un week-end difficile : « Fabien avait démontré l’an dernier qu’il était très performant sur ce terrain et je savais qu’il allait être un adversaire coriace », estime Marc. « Samedi soir je ne suis pas parvenu à trouver mes marques. Je suis loin des chronos que j’espérais réaliser et je prends radicalement une ''déculotté'' en lâchant trois secondes à Fabien. J’avoue que j’étais un peu dépité, et samedi soir je suis parti reconnaitre à nouveau avant de travailler encore sur mes caméras embarquées », se souvient-il. Dimanche matin malgré le brouillard, Marc optait pour des Pirelli violets : « J’ai pris une visière avec laquelle je voyais correctement, je me suis concentré à fond et j’ai décidé d’attaquer. Je signe le meilleur chrono devant Fabien et j’améliore mon chrono de la veille alors que nous avions fait la première montée de course sous de bonnes conditions. J’étais un peu rassuré et j’espérais que ça pouvait me sourire pour la suite. Mais sur la dernière montée, nous sommes partis en slicks sous la pluie et il n’y avait donc plus rien à jouer » ajoute Marc qui termine deuxième de l’épreuve iséroise.
Le titre étant joué, Marc Pernot décidait de ne pas entamer son budget en utilisant des pneumatiques neufs. C’est donc avec des gommes usagées qu’il se présentait au départ de la Course de Côte de Turckheim : « Nous ne disposions pour la saison que de quatre ou cinq trains de pneus. A Turckheim, j’ai pris le départ avec des pneus déjà utilisés au Mont-Dore et à Chamrousse, donc je n’étais pas en position de force », explique Marc. « Même si j’aime bien ce tracé, en châssis nous n’étions pas au top et j’ai eu du mal à battre mes chronos de l’an dernier. Tout au long du week-end Fabien a été un petit cran au-dessus, mais finalement je suis content de ma deuxième place. »
A Limonest, la conclusion de la saison n’allait pas se dérouler comme Marc aurait pu l’espérer : « On savait pertinemment que si on se présentait à Limonest dans les mêmes conditions qu’à Turckheim, on allait ''se faire ouvrir en deux'' par Fabien. Le tracé convient à sa voiture, il est chez lui et a démontré par le passé que sur cette épreuve il était très performant », analyse Marc. « Nova a mis à ma disposition de nouvelles pièces que j’ai testé sur cette épreuve, et immédiatement je n’ai pas reconnu la voiture. C’était vraiment un comportement totalement différent mais je me sentais vraiment bien dans l’auto… Samedi soir je signe un chrono en 1'22''285, à trois dixièmes seulement de Fabien, et j’avoue que c’était pour moi un peu inespéré mais très encourageant. »
En bon compétiteur, Marc Pernot estimait alors qu’il se devait de jouer ses chances pour la gagne : « Dimanche matin, il faisait très frais et je n’ai pas réussi à améliorer. Ensuite, sur la troisième montée de course je commets une petite erreur de pilotage qui aura de grosses conséquences, puisque je mords dans l’herbe et que suite à un tête-à-queue la voiture sort dans les arbres. » Pas de mal pour Marc, indemne suite à cette mésaventure, mais les dégâts occasionnés à sa voiture étaient suffisamment importants pour l’obliger à renoncer. Malgré tout, les chronos signés sur les deux premières montées de course lui permettaient de conserver la deuxième place finale : « C’est un peu triste comme fin de saison, même si je garde un bon souvenir du chrono réalisé samedi soir. »
Champion de France de la Montagne 2024
Fin 2023 Marc Pernot courrait toujours après sa première victoire sur une manche du Championnat de France de la Montagne. Durant la saison 2024, huit succès viendront s’inscrire à son palmarès. Une succession de victoires grâce auxquelles le pilote d’Ornans remporte son premier titre de Champion de France de la Montagne : « C’est évidemment plus que positif, le contrat étant largement rempli », confie Marc. « Nous avons beaucoup travaillé, nous nous sommes considérablement investis, mais le résultat est là grâce au travail de toute une équipe. Mon rôle consiste à accélérer tôt et à freiner tard, mais tout le reste est accompli par les gens qui m’entourent. »
De nombreux souvenirs de cette saison resteront gravés dans l’esprit de Marc Pernot qui a su pleinement savourer les huit victoires acquises cette année : « Bien évidemment le Col Saint-Pierre restera à jamais ma première victoire en CFM et c’est quelque chose de particulier avec en plus le sentiment d’être vraiment dans le coup. Les combats sur La Pommeraye ou au Mont-Dore, des courses qui se jouent aux dixièmes de secondes, c’est absolument génial. Et bien évidemment être le premier pilote Ornanais à m’imposer à Vuillafans ça ne peut pas me laisser indifférent, d’autant que je l’emporte avec un très bon chrono… Finalement le seul bémol c’est la sortie de route à Limonest, mais cela n’a en rien affecté ma confiance parce que ce n’est qu’une petite erreur comme tout pilote peut en faire. »
L’obtention d’un titre est un travail d’équipe rappelle Marc Pernot qui ne veut pas oublier de remercier tous ceux qui l’ont accompagné dans sa quête : « Un immense merci à ma famille et l’ensemble de mes proches qui le suivent en permanence. Un grand merci également à mes partenaire à Motul, LONI, Réseau France Immobilier, Saône Diffusion, AXA Ornans, l’Imprimeur Simon, V and B Belfort, ATE Espace Bureautique et Transport Achat. Merci infiniment à Norbert (Santos) et Guillem (Roux) de Nova-Proto qui ont été en permanence à nos côtés durant toute cette saison, ainsi qu’à Arnaud (Mounier) et Séverine (Labaune) d’Emap également présents à nos côtés. Ce sont des passionnés avec qui nous partageons de bons moments de sport mais également les succès. »
En 2025 Marc Pernot va remettre son titre en jeu sur le Championnat de France de la Montagne : « Pour cela nous allons mettre à profit la pause hivernale pour essayer de faire évoluer un peu plus la voiture, qu’elle corresponde encore un peu plus à mes attentes. Ensuite, on va se relancer plus motivé que jamais », conclut le Champion de France en titre qui sera l’an prochain candidat pour une seconde couronne consécutive.
©Bruno Valette
www.ffsamontagne.org / www.cfm-challenge.com
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