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Sur la Course de Côte de Fito, en Espagne, nos Champions ont une nouvelle fois démontré qu’ils s’exportaient bien… Sébastien Petit et Pierre Courroye ont en effet signé d’excellentes performances sur cette manche du Championnat d’Europe de la Montagne. Le sociétaire du Team Petit CroisiEurope monte sur la deuxième marche du podium, alors que le pilote de la McLaren s’impose en Catégorie 1.
Sur la Subida Internacional al Fito, manche espagnole du Championnat d’Europe, on attendait un nouveau duel entre les pilotes italiens, Simone Faggioli et Christian Merli, arbitrait par notre Champion de France, Sébastien Petit.
Malheureusement le duel a tourné court, car si Christian Merli a dominé les débats lors des essais, un bris de cardan arrière droit sur son Osella, le privait d’une deuxième montée de course, et donc d’un résultat : « C’est une casse stupide », se désolait l’Italien. « Les arbres de transmission sont normalement remplacés à intervalles réguliers, et nous étions loin des limites exigées. C’est le genre de choses qui arrivent, mais ça laisse toujours un goût amer. D’autant que tout se passait pour le mieux ce week-end, avant la dernière manche. A partir de maintenant la moindre erreur est interdite, car l’objectif reste le même… Gagner ! »
C’est donc finalement Simone Faggioli qui coiffe les lauriers de la victoire en imposant sa Norma M20 FC à moteur Zytek : « Pour le moral de l'équipe, ces deux victoires, au Portugal et en Espagne, sont vraiment importantes. Nous traversons une période difficile et cette impulsion nous est psychologiquement utile », confiait Simone Faggioli à l’issue de l’épreuve espagnole. « C'est ma septième victoire sur cette course ! Je remercie tous ceux qui travaillent sur notre projet et nous permettent de le mener à bien. »
Faggioli vainqueur, on retrouve à la deuxième place un Sébastien Petit qui semble prendre goût aux podiums européens. Vainqueur sur le Col Saint-Pierre, troisième sur la Rampa de Falperra au Portugal, Seb monte cette fois sur la deuxième marche du podium et démontre non seulement son talent, mais également que son équipe a parfaitement su mettre au point sa nouvelle Norma en configuration européenne.
Le podium est complété par Javier Villa (Proto BRC), qui à domicile a pu bénéficier du soutien des nombreux spectateurs présents sur cette épreuve.
Succès dans la difficulté pour Pierre Courroye
Présent sur cette Course de Côte de Fito, Pierre Courroye espérait lui aussi se mettre en valeur. Vainqueur de la Catégorie 1 à Rechberg, en Autriche, le Franc-Comtois avait bien la ferme intention de récidiver sur l’épreuve espagnole.
Mais dès le début du week-end, sa McLaren MP4 12C laissait apparaitre des problèmes d’embrayage : « Lors de la première montée d'essai j'ai bien failli louper mon départ à cause de ce problème, mais je suis parvenu à faire un bon chrono d'entrée de jeu en trois minutes », rappelle Pierre.
Malgré tout, pour ne pas hypothéquer ses chances, il décidait de ne pas prendre part aux deux manches d’essais du samedi et à celle du dimanche matin. L’objectif était alors de préserver l'embrayage : « Il ne fallait pas que le problème empire, et je tenais à conserver toutes mes chances pour les deux montées de course du dimanche », précise Pierre.
Avec un manque de connaissance de ce nouveau tracé, un embrayage qui semait le doute dans son esprit, Pierre Courroye savait qu’il lui serait difficile de gérer les différents paramètres qui risquaient fort de le pénaliser. Mais dès la première manche, Pierre établissait un super chrono en 2’55, devançant son premier poursuivant de cinq secondes.
« Le résultat de la première montée de course m’a permis d’être plus serein au moment d’aborder la seconde », avoue Pierre. « Comme prévu, j'ai réalisé une montée propre en prenant moins de risque que lors de la première, afin d'assurer un bon chrono qui me permettait de conserver la première place. »
Si le week-end avait débuté dans la difficulté, après avoir pris part à seulement trois montées (une d’essais et deux de courses), il se termine de la meilleure des manières avec un nouveau succès, puisque Pierre remporte l'épreuve en Catégorie 1, avec le record à l'a clé : « Mais surtout avec le sentiment d’avoir pris beaucoup de plaisir sur ce tracé long et sinueux sur lequel je roulais pour la première fois. »
Pierre s’impose devant une autre McLaren, celle du Tchèque Jan Milon, et la Porsche 911 GT3 Cup de l’Espagnol José Antonio Aznar. Un autre pilote français termine aux portes du podium, Nicolas Caumon, qui place sa Lamborghini Gallardo au quatrième rang, et démontre lui aussi que la colonie française à des arguments à faire valoir hors de nos frontières.