C’est inhabituel ; le Championnat de France de la Montagne a bénéficié cette année d’une pause d’un mois entre deux épreuves. Une trêve due à une période d’élections quasi ininterrompue, et qui aura permis aux animateurs de la discipline d’affuter leurs armes, en peaufinant notamment les réglages de leurs bolides.
Certains ont même pris la décision de changer de monture. Ce sera le cas de Geoffrey Schatz, qui troque sa F3000 Reynard 01L contre la Norma M20 à moteur 4 litres avec laquelle son frère à accumuler victoires et titres. Ce sera également le cas de Pierre Beal, qui se sépare d’une BMW M3 GTR en fin d’évolution, pour s’installer dans l’habitacle d’une bien plus récente Volvo TC10 S60, silhouette issue du circuit.
Ajoutez à cela un plateau qui, avec près de 190 engagés au départ, affiche le plein, ce Beaujolais 2017 devrait être un grand cru, ce qui ne manque pas de réjouir Chrystèle Petit, chef d’orchestre de l’épreuve. Présidente déléguée durant huit ans, Chrystèle Petit a été élue à la tête de l’ASA Beaujolais en décembre dernier. Continuité logique de son implication, elle est aujourd’hui totalement investie dans la mission qui lui a été confiée, et ne cache pas sa satisfaction à quelques jours du coup d’envoi de cette septième manche de la saison : « Nous sommes très fiers d’accueillir l’ensemble des acteurs du Championnat de France de la Montagne. Le plateau est d’une exceptionnelle qualité et nous devrions donc assister à de belles confrontations tout au long du week-end », débute-t-elle.
Les concurrents engagés sur cette 56ème édition de la Course de Côte de Marchampt en Beaujolais, vont donc affronter un tracé qui depuis de nombreuses années fait l’unanimité auprès des pilotes : « Le parcours de 3.900 mètres, aussi rapide que technique, jouit d’une excellente réputation auprès des concurrents qui, au fil des éditions, répondent toujours présents en grand nombre. »
Pour ce qui est des paddocks, la présidente de l’ASA Beaujolais compte avant tout sur la discipline et la compréhension des concurrents : « Les emplacements ne sont pas extensibles à merci. Les pilotes sont dispersés sur l’ensemble du village, et nous faisons de notre mieux pour optimiser les places disponibles. Il est toutefois impératif que les concurrents, qui disposent de structures souvent imposantes, fassent preuve de discernement pour ne pas empiéter au-delà des limites qui leurs sont attribuées. La Course de Côte de Marchampt en Beaujolais fait une nouvelle fois le plein en termes d’engagés, et chacun va devoir de ce fait s’auto-discipliner, pour que tout se déroule en bonne intelligence. » Afin de faciliter la mise à disposition des emplacements dédiés aux concurrents, l’ASA Beaujolais a établi un plan sur lequel chacun pourra trouver facilement la place qui lui est attribuée.
Spectacle et soutien caritatif
Qui dit Course de Côte dit spectacle. S’il est assuré en grande partie par les pilotes, le show est complété par la venue à Marchampt des Drifteurs Suisse, Marc Fleury et Steve Rinsoz qui, cette année, seront accompagnés par un jeune drifteur local : « Entre les montées, et pour la joie des spectateurs, Marc et ses acolytes ne manqueront pas de nous offrir un spectacle toujours très prisé des passionnés de glisse. »
Durant le week-end, les spectateurs pourront également assister aux passages de la caravane des partenaires de l’épreuve : « Elle sera composée des véhicules du Garage Guy Fiard concessionnaire Citroën à Beaujeu, et du Garage Wilfrid Bosch concessionnaire Peugeot à Saint-Didier-sur-Beaujeu. Je me dois également de citer les Etablissement Berney Electricité, qui compte parmi nos trois plus importants partenaires. »
Depuis de nombreuses années, l’ASA Beaujolais apporte son soutien à l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique de Lyon, par le biais d’une manifestation dédiés aux enfants malades : « En collaboration avec le club Porsche, nous organisons un Rallye des Copilotes dans le Beaujolais. Le but est de faire découvrir à des enfants touchés par la maladie, l’environnement de la compétition automobile. Ils officient donc comme copilotes, et cette année le départ de cette épreuve, qui a avant tout une vocation caritative, sera donné sur la Course de Côte de Marchampt. L’objectif est de faire plaisir à des enfants », explique Chrystèle Petit. Mais l’implication de l’ASA Beaujolais ne s’arrête pas là : « Afin d’aider ces enfants, nous apportons notre contribution en reversant à l’Association IHOP, (www.ihope.fr) un euro sur chaque entrée du dimanche. J’invite donc les spectateurs à venir en nombre, afin notamment d’apporter leur soutien à cette association. »
Des spectateurs qui ne peuvent ignorer l’existence de cette septième manche du Championnat de France de la Montagne. D’une part parce qu’elle jouit d’une renommée qui a depuis de nombreuses années dépassé les frontières de la région. D’autre part parce qu’en matière de promotion, l’ASA a déployé des moyens permettant d’être informé sur les dates de cette manifestation : « Nous avons mis en place une campagne d’affichage sur une douzaine de bus qui, durant quinze jours, sillonnent la ville de Villefranche-sur-Saône et son agglomération. Le Journal Le Patriote diffuse pour sa part des articles trois semaines avant la course et, par la suite, ne manque pas d’assurer un suivi de l’épreuve. Tonic Radio diffuse sur ses ondes des messages rappelant les dates de notre épreuve. »
Partenariat avec des soutiens fidèles, promotion auprès des médias, l’ASA Beaujolais sait également pouvoir compter sur l’implication de nombreux acteurs sans qui la course ne pourrait avoir lieu : « Je tiens à remercier tous les annonceurs qui figurent dans notre programme et remercier chaleureusement tous ceux qui composent mon équipe car je garde à l’esprit qu’un président tout seul n’a aucune possibilité d’exister. Un grand merci à la Commune de Marchampt et à tous les Grobis (les habitants de Marchampt), qui offrent un accueil particulièrement chaleureux aux concurrents et aux spectateurs, et au Comité des Fêtes qui œuvre avant, pendant et après l’épreuve. Je considère que c’est également leur manifestation », conclut Chrystèle Petit.