Malgré un emploi du temps surchargé, Rémi Courtois a pu, cette saison, prendre part à dix des douze manches du Championnat de France de la Montagne. Des participations qui lui ont permis d’accroitre de manière significative son expérience sur la discipline, et de faire preuve d’une constante progression. L’ex-rallyman a démontré qu’il pouvait être sur tous les fronts, et à son avantage sur tous les terrains.
Le sport, quelle que soit la discipline, fait partie intégrante de la vie de Rémi Courtois. Footballeur durant ses jeunes années, il jouera dans l’équipe qui affrontera l’AJ Auxerre lorsque son club de Villeneuve sur Yonne atteindra la finale de la Coupe de Bourgogne. On retrouvera ensuite Rémi sur des ski, où là encore il s’illustrera au sein de son équipe universitaire. Après un passage sur les tatamis pour mieux se familiariser avec bon nombre d’arts martiaux, il était appelé par le service national. Hors de question pour un garçon plein d’énergie de ’’glandouiller’’ pendant 18 mois, le jeune bourguignon intégrait des unités parachutistes, et se passionnait pour le saut, activité qu’il poursuivra par la suite en loisir.
N’allait pas pour autant dire à Rémi Courtois qu’il est un sportif émérite. Sa générosité est égale à sa modestie. A ses yeux, ceux qui pratiquent le triathlon ou le vélo font des trucs qu’il qualifie de vraiment costauds, alors que lui à l’impression de s’amuser. L’impression seulement, quand derrière sa décontraction naturelle, se cache une réelle pugnacité, une envie d’en découdre, un vrai esprit de compétiteur.
Curieux de tout, Rémi Courtois a pratiqué une multitude de discipline, et c’est avec la même curiosité qu’il mènera sa carrière professionnelle. Epicurien dans l’âme, il se dirigeait d’abord vers l’école hôtelière avec l’intention de devenir cuisinier. L’occasion pour lui de faire un tour de France des grandes cuisines. Mais à l’heure de prendre la décision d’ouvrir son propre restaurant, Rémi, épris de liberté, prenait conscience qu’il risquait de rapidement étouffer derrière ses fourneaux. Fini la toque et les couteaux, c’est dans le costume de vendeur de voitures que l’on retrouvait Rémi. Une nouvelle opportunité qui lui permettait de découvrir de belles mécaniques, et qui lui donnait envie de s’essayer derrière le volant.
Rémi Courtois prenait alors deux décisions irrévocables. Pour ce qui est du sport, il serait pilote, pour ce qui est du boulot, il serait policier. Au fil des ans, il allait réaliser ce que la majorité des gens rêvent d’atteindre : Lier sa passion à son métier : « Au sein de la police, je suis spécialisé en accidentologie et dans la prévention des accidents de la route. Mon idée c’est d’être au contact des plus jeunes, et des nouveaux conducteurs, en essayant de leur faire intégrer qu’on peut se faire plaisir au volant, mais qu’il faut savoir séparer la route et le sport mécanique. En clair, je me sers de ma passion pour faire passer des messages. Dans cette approche, le côté humain est mis en avant, c’est passionnant, et je ne cache pas que c’est ce qui m’attire dans ce boulot », confie Rémi.
La découverte de la Course de Côte
C’est en spectateur, sur la Course de Côte de Sens-Voisine, qu’en 1985, Rémi Courtois découvrait le sport auto. Il ne tardait pas alors à faire l’acquisition d’une Samba Rallye groupe N pour participer à sa première course. Suivront plus de 300 épreuves, dont près de 250 rallyes disputés au volant de Peugeot 205, 309 16 usine, 306 Maxi, BMW M3, Mitsubishi Lancer… Tout aussi passionné qu’altruiste, Rémi ne manquait pas de partager son expérience : « Ma plus grande fierté c’est d’avoir pu donner les moyens à une quinzaine d’autres personnes de pouvoir courir », confie Rémi pour qui l’aspect humain prime sur tout le reste. « J’avais deux autos, avec laquelle je faisais courir des mecs qui m’aidaient au sein de ma petite structure. Je me suis alors aperçu que je prenais autant de plaisir à faire courir les autres qu’à courir moi-même. »
Disputer des rallyes avec des voitures toujours plus performantes représentait un coût prohibitif, d’où l’idée pour Rémi de réduire la voilure en se tournant vers la Course de Côte. Pour se faire, il rachetait la Porsche 996 de Dominique Vuillaume, avec laquelle il allait prendre part à plusieurs manches du Championnat de France de la Montagne. Il tombait immédiatement sous le charme d’une discipline, qui lui permettait de côtoyer des pilotes d’une incroyable humilité, toujours de bons conseils. Un univers dans lequel il ne pouvait que s’épanouir.
Programme étoffé pour 2016
Le tableau est posé, l’heure est venue de joindre Rémi Courtois pour évoquer sa saison. C’est un moment particulier, où l’on sait qu’il va falloir rendre crédibles des propos, toujours lâcher sur le ton de la plaisanterie. Car si Rémi Courtois aborde son travail et le sport avec énormément d’implication et de sérieux, en revanche il est incapable d’évoquer son parcours sans tourner les choses en dérision. Entendons-nous, pas d’ironie ni de cynisme, non, juste un naturel jovial, une philosophie de vie.
Après une première saison 2014 où il découvrait le Championnat, au grand bonheur des spectateurs qui appréciaient tout particulièrement son sens du spectacle, Rémi repartait pour une nouvelle campagne en 2015 avec l’intention d’améliorer ses chronos. Le plaisir était toujours au rendez, ce qui l’incitait cette saison encore à étoffer son programme sur notre Championnat.
Pourtant, sa participation à ce championnat 2016 a bien failli être compromise. En manque de budget, particulièrement sollicité par des obligations professionnelles consécutives à l’état d’urgence, Rémi n’avait pas la certitude de disposer du temps et des moyens pour mener à bien le programme qu’il s’était concocté : « Mon équipe n’est composée que de moi-même », rappelle-t-il en plaisantant. « Ce n’est pas toujours évident de tout assumer. J’ai eu la chance d’être accueilli à plusieurs reprises par Francis Dosières qui m’a fait bénéficier de sa structure. Mais j’avais parfois le sentiment de taper un peu l’incruste, même si ce n’est absolument pas ce que son équipe m’a fait ressentir. J’étais accueilli à bras ouverts, mais il m’était impossible d’occulter qu’ils avaient tous un vécu ensemble depuis de nombreuses saisons, et que je n’étais qu’un élément rapporté. »
Au mois de mars, Rémi parvenait à finaliser son budget et acceptait de repartir au sein de Challenge Open GT de Série. Acceptait… par pure abnégation, car il savait qu’il lui serait impossible de rivaliser avec des adversaires : « Je suis venu pour faire le compte. Il faut trois pilotes pour créer un challenge, et les deux terribles (Dominique Vuillaume et Cyril Mallemanche, ndlr) m’ont demandé de les rejoindre. Je savais qu’avec ma Porsche 996 je n’avais aucune chance face à eux, mais par pure amitié, j’ai joué le jeu. »
L’objectif initial de Rémi en ce début de saison était de participer à six ou sept manches du Championnat, avec l’optique de trouver une rallonge à son budget pour accroitre son nombre de participations : « Au final, j’ai pris part à dix courses, j’aurais pu en faire onze, mais des obligations professionnelles m’ont obligé à faire l’impasse sur Vuillafans. » Si aujourd’hui Rémi Courtois est relativement autonome dans l’exercice de sa profession, il dépend toutefois d’un état-major qui décide de ses astreintes. L’état d’urgence ne facilitait donc pas les choses pour ce policier de métier : « J’ai eu la chance d’avoir des collègues qui ont accepté de modifier les plannings en permutant nos week-ends de travail. Heureusement que j’ai pu compter sur eux. »
Pour ce qui est de sa monture, Rémi a profité de la pause hivernale pour la confier aux mains expertes de Francis Dosières. « Il a changé les suspensions et l’embrayage. On devait réviser la boite de vitesses, mais nous n’avons pas eu le temps », confie le pilote bourguignon.
Sa campagne pouvait donc débuter, à Bagnols-Sabran, sur la manche d’ouverture du Championnat : « J’ai roulé pendant sept ans au volant d’une Mitsubishi. Arrivé à Bagnols, j’ai eu une longue discussion avec Steve (Cabelo) concernant cette auto. J’ai le souvenir qu’il avait les yeux qui brillait quand il parlait de sa voiture. C’est la seule chose que je veux retenir », confie Rémi, profondément marqué par la disparition du jeune Belfortain. « Pour être honnête, je me suis beaucoup appuyé sur mon boulot. Ma spécialité c’est l’accidentologie, et j’ai voulu avoir un regard technique sur ce qu’il s’était passé, pour tenter d’occulter l’aspect humain, sinon c’était difficilement acceptable. A Bagnols, je m’élançais juste derrière Steve, le commissaire qui m’a tendu le drapeau rouge m’a demandé de reculer. Je l’en remercie, car il m’a évité d’être confronté directement au drame. Et pour être franc, je me suis engagé au Col Saint-Pierre pour savoir si j’avais encore envie de courir. »
Sur le Col Saint-Pierre, la pluie allait à nouveau s’inviter, faussant en partie le résultat final. Un résultat final qui voit Rémi accrocher la troisième place du GT, derrière les Caterham de Léo Rossel et Cyril Mallemanche : « Je me suis rapidement rassuré. L’envie était bien là, et j’ai pris conscience que dans des conditions particulièrement pourries, j’arrivais à tirer mon épingle du jeu. J’en suis d’autant plus satisfait que le week-end a été compliqué. D’une part je n’avais plus de troisième rapport de boîte, un truc que je trainerais encore à Abreschviller, et en plus j’ai deux capteurs d’ABS qui m’ont successivement lâché. De ce fait, je bloquais les roues dès que je posais le pied sur la pédale de freins. Sous la pluie, j’ai vécu des grands moments de solitudes », confie-t-il dans un large sourire. « Heureusement j’ai pu piocher dans mon expérience de rallyman pour éviter de sortir l’auto. Mais je peux te garantir que ça t’apprend plein de trucs. »
A Abreschviller, Rémi retrouvait un adversaire qu’il avait déjà eu l’occasion de défier les années précédentes, Joël Richard. Ce dernier imposait sa BMW 135 I bi-turbo devant la Porsche du pilote de l’Yonne : « Là, on a même eu la neige, la météo pas tout à fait idéale pour une Porsche. Mais Joël a été juste fabuleux, car comme il savait que contrairement à lui je disputais le championnat, il m’a proposé de me laisser gagner. C’était super sympa de sa part, même si c’était inutile, puisqu’il ne marquait pas de points. J’adore me battre face à ce genre de mec, qui ont un excellent esprit. »
A Hébécrevon, c’est la Porsche 911 GT3 de Pascal Ropers qui empêchait Rémi d’accéder à la première marche du podium : « D’entrée de jeu, je savais à quoi m’attendre… Après, je suis content des chronos que j’ai réalisés car finalement l’écart n’est pas si important. Ça m’a rassuré, d’autant que là encore, j’ai disputé le week-end sans disposer de la troisième. » La Porsche 996 retournait alors dans les ateliers de Francis Dosières pour subir une réparation de la boîte : « J’avais un doute sur le fait qu’une Porsche GT3 soit difficile à conduire sans troisième vitesse. Là, le doute était définitivement écarté, il était donc nécessaire d’intervenir. »
C’est avec une Porsche revigorée que Rémi Courtois se présentait à La Pommeraye, où il signait son premier succès de la saison en GT de Série : « Je suis très content de mon résultat à La Pommeraye parce que je bats Dominique Vuillaume à plate couture, et il oublie un peu trop facilement de le rappeler », lâche Rémi dans un immense éclat de rire. « Non, pour être sérieux, j’ai eu la chance de passer au travers des gouttes alors que les autres ont roulé sous l’orage. Je suis juste content parce que j’ai fait ce qu’il fallait faire, mais je ne peux tirer aucune gloire de ce succès. »
Un succès que Rémi allait réitérer à Saint-Gouëno, en terminant une nouvelle fois en tête des GT de Série : « Magnifique victoire… J’étais seul en GT » se souvient Rémi. « Ce que je retiens c’est que pour ma troisième participation à cette épreuve, j’améliore nettement mes chronos et que c’est un vrai motif de satisfaction. C’était rassurant de voir qu’avec une auto qui fonctionnait parfaitement, je pouvais progresser. Je suis également très heureux de cette participation car Saint-Gouëno offre un tracé magnifique, très technique, qui se rapproche de ce que j’ai connu en rallye, et idéal pour les spectateurs. Du côté de l’organisation, tout est fait tant pour les pilotes que pour les spectateurs, j’ai passé un superbe week-end. »
C’est à la troisième place des GT de Série, derrière Dominique Vuillaume et Cyril Mallemanche que l’on retrouvait Rémi Courtois à l’arrivée de la Course de Côte de Marchampt en Beaujolais. Une position logique, qui n’a rien de surprenant. Plus surprenante en revanche est la place du Bourguignon au scratch, puisqu’il termine à la 26ème place, ce qui compte tenu du plateau, est une belle prouesse : « J’apprécie énormément ce tracé sur lequel tu ne peux pas mentir. Si tu n’as pas tout ce qu’il faut d’un point de vue pilotage, tu n’as aucune chance de t’illustrer. Donc cette position me convient parfaitement car j’ai le sentiment d’avoir fait le job. »
Une nouvelle fois, à Dunières, Rémi ne pouvait pas rivaliser avec Dominique Vuillaume, et il place sa Porsche au deuxième rang des GT de Série : « Ce fut compliqué car j’étais en recherche d’adhérence… Au moment de boucler mon budget, l’idée était d’utiliser six pneus, en sachant que sur la 996, la monte est différente à l’avant et à l’arrière. Il fallait donc que je fasse un choix, et j’ai commis une petite erreur de stratégie en optant pour quatre pneus arrière à gommes tendres. A ce moment de la saison, ils donnaient de réels signes de fatigue, et sur un tracé comme celui de Dunières, ce fut un grand exercice d’équilibriste. J’ai pu constater que je n’étais pas cardiaque, et que même avec des gommes plus très fraîches, j’étais capable d’améliorer mon chrono de l’an dernier. C’est plutôt sympa. »
Les épreuves auvergnates s’enchainent, et après avoir fait le spectacle à Dunières, Rémi se rendait au Mont-Dore, pour une première participation. L’occasion pour lui de passer un week-end en famille : « Je découvrais l’endroit. Les habitués de l’épreuve me parlaient de course mythique. Aujourd’hui je comprends pourquoi. J’ai trouvé ce tracé aussi émerveillant qu’hallucinant. C’est la première fois sur une épreuve que physiquement je me suis mis dans le rouge. J’avais mis un repère à mi-parcours pour me signifier que j’avais fait la moitié de la montée, et je me suis surpris à ne pas suffisamment respirer. Je me souviens que lorsque je suis arrivé à mon repère, je me suis dit que je n’étais qu’à la moitié du parcours, c’était plutôt ardu. J’ai adoré la découverte de cette épreuve qui est phénoménale. » Quatrième du GT, Rémi ne s’attache pas trop à son résultat pour cette première participation.
La Course de Côte de Turckheim, dernier rendez-vous de la saison, proposait un plateau de choix du côté du GT de Série. Face à une concurrence relevée, Rémi devait se contenter de la cinquième place : « Là aussi c’est un monument, une course superbe. J’ai donné ce que j’ai pu, mais face à des pilotes talentueux qui disposent d’autos plus pointues que la mienne, je ne pouvais pas espérer mieux. »
Le championnat terminé, Rémi se rendait à Tréchy pour disputer une épreuve régionale proche de chez lui. L’occasion pour lui de signer une belle performance en guise de conclusion : « J’étais cette fois opposé à deux Caterham R300, pilotées par le père et le fils, et je suis arrivé à m’intercaler entre les deux après une lutte acharnée à coup de dixièmes. Là je me suis fait vraiment plaisir », confie Rémi qui termine neuvième au scratch, Sport et Production confondus, et deuxième du Production.
Rémi Courtois ne peut qu’être satisfait de sa saison 2016. Il a pu cette année accroitre son nombre de participations, améliorer ses chronos, et s’imposer à plusieurs reprises dans la catégorie GT/2 : « En première partie de saison, j’ai essayé de marquer le maximum de points avant l’arrivée des deux avions de chasse que sont Dominique et Cyril. Je savais le combat perdu d’avance, mais je n’ai rien lâché, et finalement, au classement du Championnat, Dominique me devance d’un point. Ça c’est une déception, car comme je disais à Dominique, autant j’aurais accepté de prendre une raclée, mais me devancer d’un point, c’est vraiment vouloir me narguer, ça se fait pas », se marre Rémi.
Dans quelque domaine que ce soit, Rémi Courtois n’a pas pour habitude de s’étaler sur les aspects négatifs. Concernant sa saison, s’il a un seul bémol à apporter, c’est le regret de voir le Groupe GT de Série délaissé : « Je suis surpris, qu’une catégorie qui à mon sens correspond parfaitement à la philosophie de la Course de Côte, ne soit pas plus mise en valeur. Nous sommes de moins en moins nombreux, et j’ai pu avoir le sentiment par moment que nous n’étions pas vraiment considérés. C’est un peu dommage car nos autos sont très proches de la série, ne nécessitent pas énormément d’entretien et permettent de courir sans exploser les budgets », analyse Rémi.
Rémi Courtois a pris un malin plaisir cette saison sur les épreuves du Championnat de France, « et je tiens pour cela à remercier mon épouse, Flavie qui fait preuve d’une incroyable patience à mon égard. Un grand merci également à mes enfants, la plus petite Lilou, Théo qui lui aussi m’a accompagné sur plusieurs épreuves, Marion qui vit en Vendée et Nicolas qui est installé au Canada et qui suit mes courses via internet. Je suis conscient que mes absences ne sont pas toujours faciles à accepter, et je les remercie de ne pas m’en tenir rigueur », Rémi n’oublie pas Alain, son ancien navigateur, qui cette année encore est venu l’aider sur plusieurs épreuves. Il remercie également Francis Dosières et son équipe pour leur accueil et pour leurs conseils. « L’aide de Francis m’a permis de faire un grand pas en avant et de gagner énormément de temps en termes de réglages. Je profite de l’occasion pour remercier tous mes partenaires institutionnels, qui m’apportent un énorme soutien dans le fonctionnement de mon programme sportif et dans la mise en place des opérations de préventions, que je mène tout au long de l’année tant dans les lycéens qu’au sein de diverses entreprises. »
Rémi ne peut oublier ses concurrents directs : « Merci également à Dominique et Cyril dont j’ai pu percevoir dans leurs regards toute la compassion à mon égard lorsque j’étais largué », se marre à nouveau Rémi. « Ce sont des mecs avec qui tu ne peux que passer une super saison. Merci également à Joël (Richard) au Basque bondissant, à Christian et Philippe Schmitter et à Nicolas Werver avec qui j’ai eu de très nombreuses discussions. »
La Porsche 996 de Rémi est à vendre, et c’est en fonction de la vente de sa voiture que Rémi décidera de quoi sera faite sa saison 2017 : « Tout sera une question de budget, de la vente éventuelles de la voiture, de la prolongation de l’état d’urgence. De nombreux paramètres qui m’empêchent aujourd’hui d’avoir une vision assez claire sur l’avenir proche », conclut-il.