Organisée pour la première fois au tout début du siècle dernier, la Course de Côte de Limonest fête cette année sa 90ème édition. La classique rhodanienne compte 110 ans d’histoire, et a vu de grands noms du sport automobile inscrire leurs noms au palmarès de cette épreuve qui, au fil des ans, suscite toujours autant d’engouement de la part des spectateurs. Pour la troisième année consécutive, Limonest accueillera les Finalistes de la Coupe de France de la Montagne. Plus de 150 Montagnards auront à cœur de s’illustrer sur un parcours réputé technique et exigeant.
Cela fait maintenant plus de quinze que la Coupe de France de la Montagne, organisée sous l’égide de la FFSA, se déroule en deux temps. Depuis la fin du mois d’août de l’année précédente, jusqu’à la fin du mois d’août dernier, les animateurs des courses de côte régionales inscrites au calendrier de la Coupe, en décousent dans leurs régions respectives, pour engranger un maximum de points. Des points, qui permettront aux meilleurs d’entre eux de décrocher leur ticket pour la Finale.
Suivant les Comités, ce sont entre 5 et 13 pilotes qui sont sélectionnés pour participer à la phase finale, qui se déroule généralement en septembre. Suite à un appel à candidature fait auprès des organisateurs, le Comité Directeur de la FFSA désigne l’épreuve qui aura le privilège d’accueillir la Finale de la Coupe de France de la Montagne. Aux termes d’un accord passé entre la FFSA et l’ASA du Rhône, c’est l’épreuve de Limonest, qui s’est vu proposer d’organiser, trois années durant, cet événement. Après les éditions 2014 et 2015, les qualifiés se retrouveront donc une dernière fois sur ce tracé long de 2.675 mètres, avec la ferme intention de se mettre en valeur.
Qui pour succéder à David Guillaumard ?
Vainqueur de la dernière édition, et absent des débats cette année, David Guillaumard laisse le champ libre à de nombreux prétendants. En tête de liste, on retrouve son Dauphin de l’an dernier, Marcel Sapin, vainqueur en 2009 et 2011, et qui se verrait bien, cette fois au volant d’une Dallara F305, remporter un troisième Trophée. Mais au sein du Groupe DE, dans lequel il évolue, Marcel Sapin devra venir à bout de pilotes aussi talentueux que combatifs. Il faudra suivre de près les prestations des Martini de Pierre et David Mayeur, des Dallara de Nicolas Verdier, Ludovic Cholley, Miguel Vidal, Julien Devaux, Maxime Cotleur ou du tout jeune John Nicol.
Mais rien ne prouve qu’une monoplace aura le dernier mot. La victoire peut échoir à un Proto 2 Litres, comme ce fut le cas en 2014 avec Kevin Durot. La classe CN/2 compte de nombreux prétendants aux volants de Norma, parmi lesquels on compte Yannick Latreille, Damien Chamberod, Dimitri Pereira, Serge Thomas, Emmanuel Arbant, Jérôme Martin ou Jordan La Monica.
Du côté des CM, Yves Tholy (Speed Car) fait figure de favori, face au Silver Car de Christophe Rosé ou aux TracKing RC01 d’Arnaud Huguel et Vincent Bertheuil.
Cette finale de la Coupe de France de la Montagne, offrira aux pilotes féminines une nouvelle occasion de s’affronter. Emeline Breda et sa Martini MK 79 sera opposée à la Ligier JS49 de Virginie Krahenbuhl, et aux Tatuus F.R. de Sarah Louvet, Estel Bouche, Marie Cammares et Stéphanie Tordeux.
Lors des deux dernières éditions, c’est la CG Turbo de Christophe Poinsignon qui s’était imposé en Production. Gageons qu’il en sera de même cette année et que c’est une nouvelle fois une voiture issue du groupe FC qui sera la plus rapide. Parmi elles, il faudra nécessairement compter avec les Scora de Geoffray Carcreff et Joël Cazalens, l’Alpine de Ludovic Wary, la Renault 5 Turbo de Didier Deniset et la Jide de Jérôme Moraines.
Le Groupe A sera une nouvelle fois une histoire de Supercopa. Plusieurs Seat Léon peuvent prétendre à la victoire : Geoffroy Bouhin, Eric Michon, Sébastien et Julien Dupont, Fabrice Degortes.
En Groupe N, ce sont les BMW M3 d’Antoine Uny, Louis Granjon, René Dumas, qui devraient tenir le haut du pavé. A moins que Guillaume Gillet ne parvienne à imposer sa Mitsubishi Lancer.
En F2000, la Clio de Thomas Schwarz sera confrontée à d’autres Renault du même type, et à quelques Peugeot dont la 206 Maxi du toujours rapide Guillaume Peloux.
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