Elles étaient douze en 2014, elles seront quatorze le week-end prochain : 14 fédérations ont formé chacune une équipe nationale de quatre pilotes et d’un capitaine pour les Masters de Course de Côte de la FIA à courir les 8-9 octobre prochains à Šternberk (République Tchèque), dont les trois montées de course du dimanche seront diffusées en live streaming.
S’il est une discipline du sport automobile qui est individualiste, il s’agit bien de la course de côte, spécialité qui place le pilote seul face au chronomètre et seul face à son destin. Par définition, étant seul au volant et sur la route, le pilote de course de côte ne pourra jamais ni se plaindre d’avoir été gêné dans sa trajectoire par un autre concurrent, ni d’avoir été mal orienté par son co-équipier !
Comme toute autre course de côte, les Masters célébreront l’habilité, la précision, la concentration et la pointe de vitesse des meilleurs pilotes dans un classement individuel par Catégorie.
Mais l’épreuve se doublera d’une autre compétition, moins commune : une course par nations, requérant un esprit tactique d’équipe, entre 4 pilotes spécifiquement désignés par leur ASN (Autorité Sportive Nationale) et guidés par un capitaine. Il s’agira de rouler vite certes, mais surtout de rouler précis et régulier. En effet, le classement des équipes nationales sera fondé sur un indice de régularité des temps réalisés sur deux manches de course.
Ce ne sont pas les chronos sur une seule montée qui prévaudront comme pour le classement individuel, mais les écarts de chaque pilote entre leurs deux meilleures montées de course qui seront pris en compte – et l’équipe gagnante sera celle qui aura la plus petite différence de temps cumulée entre les 3 meilleurs de ses 4 pilotes. Une façon de mettre sur un pied d’égalité les pays, quelles que soient les voitures qu’ils peuvent engager. Ainsi, une nation n’engageant pas de monoplaces ou de voitures de sport conserve toutes ses chances de bien figurer – charge à ses pilotes de faire preuve de constance dans leur performance.
En d’autres mots, les trois équipes qui feront leur entrée dans la Coupe des Nations par rapport à l’édition de 2014, c’est à dire la Grèce, la Bulgarie et la Roumanie – qui n’engagent que des voitures de tourisme – ont autant de chances de briller que l’Italie, qui l’avait emporté en 2014 avec une formation exclusivement composée de monoplaces et prototypes.
Les équipes nationales engagées sont :
• Autriche (Capitaine : W. Sauer) : F. Madrian, K. Schagerl, “Tessitore”, C. Schweiger
• Belgique (Capitaine : P. Bodart) : D. Boemer, B. De Saedeleer, Y. Bodson, J. De Sutter
• Bulgarie (Capitaine : L. Mechkov) : L. Kamenov, H. Manolov, Y. Teliyski, S. Stoev
• République Tchèque (Capitaine : J. Koubek) : M. Benes, D. Michl, J. Maly, T. Vavrinec
• France (Capitaine : S. Teissier) : S. Petit, C. Frantz, N. Werver, P. Schmitter
• Allemagne (Capitaine : C. Schackmann) : E. Pisano, M. Schutle, T. Ostermann, S. Montalto
• Grèce (Capitaine : M. Xanthakos) : P. Lioris, G. Kehagias, S. Vorgias, I. Plagos
• Italie (Capitaine : F. Dalmeri) : S. Faggioli, C. Merli, P. Macario, L. Peruggini
• Grand-Duché de Luxembourg (Capitaine : N. Hartz) : R. Braquet, N. Schilling, C. Valentiny, C. Marchione
• Pologne (Capitaine : M. Süss) : R. Stec, D. Borycki, R. Serafinowicz, M. Wrona
• Roumanie (Capitaine : M. Stoean) : P. Andronic, L. Radut, V. Botez, R. Szene
• Slovaquie (Capitaine : D. Koblisek) : J. Beres Jr, I. Drotar, T. Ondrej, P. Jurena
• Suisse (Capitaine : P. Falk) : F. Bouduban, R. Nüssli, R. Schnellmann, F. Neff
• Royaume-Uni (Capitaine : T. Wilson) : D. Uren, D. Warwick, D. Warburton, C. Satchell
