Champion d’Europe de la Montagne 2024

Quadruple Champion de France de la Montagne, Geoffrey Schatz décidait pour la saison 2024 de découvrir de nouveaux horizons en se lançant sur une campagne européenne. Et quel que soit le terrain de jeu, le Bourguignon confirme qu’il est un représentant de l’élite de la discipline en remportant un premier titre de Champion d’Europe de la Montagne.

Après avoir remporté sept titres de Champion de France de la Montagne, Nicolas Schatz prenait la décision de poursuivre son implication dans le sport automobile en circuit. Mais avant de quitter la course de côte, il ne manquait pas de transmettre le relais à son cadet qui allait parfaitement s’en saisir. Au sept titres de son ainé, Geoffrey Schatz venait rapidement ajouter quatre titres supplémentaires en terminant au sommet de la hiérarchie du championnat hexagonal à l’issue des saisons 2019, 2020, 2021 et 2023.

Son enviable palmarès et la domination dont faisait preuve Geoffrey ne pouvait que l’inciter à franchir une nouvelle étape. La décision était prise pour 2024 de venir se mesurer à l’élite de la discipline en axant sa saison sur une campagne européenne : « Cela faisait plusieurs années que je lorgnais sur l’Europe, d’autant que j’avais eu l’occasion de faire quelques piges qui étaient prometteuses pour une éventuelle implication », confie Geoffrey. Le Bourguignon ne cache pas sa profonde attache pour le Championnat de France, mais il semblait clair que l’hexagone devenait un espace de jeu restreint pour exprimer pleinement son talent : « Je suis conscient que le niveau du Championnat de France de la Montagne est très relevé, avec des pilotes qui vont de plus en plus vite, mais il arrive un moment où j’ai eu envie de nouveautés. »

L’envie est une chose, la concrétisation en est une autre et pour parvenir à mener à bien son projet européen Geoffrey Schatz se devait de boucler un budget conséquent : « Ça reste toujours le nerf de la guerre, quel que soit l’environnement dans lequel on évolue », rappelle le quadruple Champion de France qui se donnait deux ans pour parvenir à jouer les premiers rôles : « Clairement je voulais mettre à profit la saison 2024 pour découvrir et apprendre le Championnat d’Europe dont la majorité des épreuves m’étaient inconnues. Et ensuite tenter de performer réellement en 2025 en tentant d’aller chercher le titre. »

Fidèle à Nova-Proto depuis de nombreuses années, Geoffrey Schatz poursuivait sa collaboration avec le constructeur gascon au moment d’établir son calendrier européen : « Mon frère a eu l’occasion de remporter quatre de ses sept titres avec Norma, et dans la continuité j’ai poursuivi en leur offrant quatre titres supplémentaires. C’est une collaboration fructueuse qui je l’espère va perdurer parce que l’entente est excellente et il s’est créé au fil du temps une vraie compréhension mutuelle. » Avec une réglementation FIA différente de celle qui régit le Championnat de France de la Montagne, Geoffrey devait découvrir une nouvelle Nova-Proto NP-01, mais également les tracés des épreuves européennes, ce qui l’obligeait à une approche très différente de ce qu’il avait connu jusqu’à présent : « Cette saison était pour moi une année de découverte et j’abordais cette campagne européenne sans me fixer d’objectif. J’avais dans l’esprit de découvrir ce championnat sur lequel je voulais m’aligner depuis un bon moment et de profiter pleinement de cette découverte. J’avais bien évidemment envie de bien faire, mais sans aucune prétention en termes de résultats. » L’intérêt majeur de Geoffrey était toutefois de pouvoir se mesurer à l’Italien Christian Merli, quintuple Champion d’Europe de la discipline : « J’avais également face à moi des garçons comme Joseba Iraola Lanzagorta qui est un pilote expérimenté et rapide ou Petr Trnka qui dispute ce championnat depuis des années tout comme Corentin Starck qui disposait d’une saison d’expérience. La concurrence était au rendez-vous et avec Kevin (Petit) nous étions finalement les seuls Rookies. »

De succès en succès
Le calendrier du Championnat d’Europe de la Montagne compte dix épreuves, et Geoffrey Schatz allait devoir découvrir sept nouveaux tracés : « J’avais eu l’occasion de courir à Ilirska Bistrica en Slovénie et à Saint Ursanne – Les Rangiers en Suisse. Je connaissais un tronçon de la Course de Côte de Falperra au Portugal que nous avions abordé lors des FIA Hill Climb Master en 2021. Mais pour le reste je plongeais dans l’inconnu. »

Le coup d’envoi du Championnat d’Europe était donné fin avril en Autriche, sur la Course de Côte de Rechberg où d’entrée de jeu Geoffrey Schatz se mettait en valeur en signant un premier succès européen : « Nous avons reçu la voiture assez tard ce qui a limité la possibilité de faire des essais. Nous étions tellement limites au niveau timing que nous avons rejoints l’Autriche en oubliant de monter les rétroviseurs sur la voiture et qu’il nous a fallu en acheter sur place », se souvient le Bourguignon. « De ce fait cette victoire est totalement inattendue, mais pour le moins géniale, qui plus est avec un nouveau record de piste. Cela m’a donné de plus l’occasion de découvrir une course extraordinaire et je conseille à tous les pilotes qui souhaitent un jour faire une épreuve du Championnat d’Europe de s’engager au Rechberg. Tant l’organisation que le tracé sont dingues, c’est du pur bonheur. »

C’est en Espagne que se poursuivait la saison de Geoffrey Schatz à l’occasion de la Subida al Fito sur laquelle il signait son deuxième succès consécutif : « En toute franchise, sur ce tracé je pensais réellement ''me faire couper en rondelle'', » image Geoffrey, « pas seulement par Christian mais également par Joseba qui roule à domicile… Parvenir à m’imposer sur cette épreuve est vraiment une très belle surprise. D’autant que ce fut compliqué, en devant composer avec une direction assez dure sur un tracé qui selon moi propose deux fois plus de virages que sur le Mont-Dore. Sur la fin du parcours je terminais à l’agonie, avec un vrai manque d’énergie et les bras éclatés. Je manque d’ailleurs de performance sur le dernier tronçons parce que je devais mesurer mon effort, c’est un truc de ouf ! »

Le championnat se poursuivait en péninsule ibérique puisqu’après Fito en Espagne, c’est à Falperra au Portugal que se donnaient rendez-vous les animateurs du Championnat d’Europe : « La journée de samedi a été passablement perturbée par la pluie et de ce fait nous n’avons pas beaucoup roulé. Sur la seule montée d’essais disputée sur le sec j’ai rencontré un souci mécanique, et je me suis donc présenté au départ de la course avec un manque de feeling et d’expérience sur une route devenue sèche. De ce fait nous ne sommes pas réellement partis dans la bonne direction du côté des réglages et la voiture était compliquée à piloter. Je n'ai pas réussi à m’exprimer comme je l’aurais voulu, je suis même parti à la faute dans l’ultime manche en essayant de pousser un maximum », confie Geoffrey qui rappelle que sur ce tracé il perdait également beaucoup de temps sur les portions qui nécessitent un maximum de vitesses : « Notre technologie à ses points positifs et ses points négatifs, la bride de turbo imposée par la FIA fait que nous avons du mal à prendre de la V Max. Mais finalement je ne suis pas si loin, je suis plus frustré par le manque de performances que par ma position », analyse Geoffrey qui termine deuxième au scratch et premier du groupe CN/E2-SC.

Une nouvelle victoire attendait Geoffrey Schatz à Ecce Homo Sternberk, manche tchèque du Championnat d’Europe qui propose un magnifique tracé long de près de huit kilomètres : « La difficulté du week-end provenait des caprices de la météo avec des changements constants de conditions. Le tracé magnifique de 7,8 km propose une partie en sous-bois et une portion dépourvue d’arbres. En clair la partie à ciel ouvert est rapidement détrempée quand il pleut mais pas celle en forêt. Mais lorsque le soleil fait son apparition, la section sous les arbres reste humide alors que le reste du parcours est sec... Très compliqué pour choisir les pneus, et si le stress était permanent ça se termine très bien même si en termes de performances nous avions encore du travail pour rendre le comportement de l’auto homogène. Mais globalement c’était très encourageant. »

Sur la Glasbachrennen, manche allemande, Geoffrey reconnait avoir fait une belle découverte, « avec un tracé qui propose deux revêtements différents, ce qui peut être perturbant car la différence de grip est notable. Mais j’ai été performant tout de suite et de mémoire je me suis imposé sur l’ensemble des manches. Ce fut excellent week-end et une belle satisfaction, nous avions le sentiment d’aller dans la bonne direction », estime Geoffrey qui repart d’Allemagne avec une nouvelle victoire scratch.

Défier les pilotes italiens sur leurs terres
La Course de Côte de Vallecamonica, en Italie, était un des rendez-vous les plus attendus par Geoffrey Schatz qui devait se confronter sur leur terrain aux pilotes transalpins, qui constituent depuis de nombreuses années l’élite du Championnat d’Europe. Les devancer sur leurs terres auraient permis au quadruple Champion de France de démontrer aux tifosi que leurs champions peuvent être bousculés : « Pour aborder cette épreuve longue de près de dix kilomètres j’ai énormément bossé. Pendant trois jours j’ai reconnu non-stop », explique-t-il. « Lors des essais je commets une petite erreurs et je viens heurter un ballot de paille avec l’aileron arrière. Cela m’oblige à m’arrêter à mi-parcours et je me prive donc d’une des manches d’essais, qui rappelons-le ne sont pas nombreuses. Grâce à l’aide de Cédric Lansard qui m’a dépanné de pièces et du travail de l’équipe, nous avons pu réparer, mais clairement je vais subir le retard pris lors des essais durant tout le week-end. En prime, j’ai calé au départ de la première montée de course, alors que l’épreuve n’en compte que deux. Je lâche cinq secondes… on s’est consolé avec le meilleur chrono de la seconde manche de course devant Christian Merli et Simone Faggioli, je ne peux pas rattraper mon retard », regrette Geoffrey qui se classe deuxième au scratch mais premier de son groupe : « C’est rageant parce que sans ce ''calage'' nous étions en lice pour la victoire FIA face à Christian. C’est ma plus grosse frustration de la saison. Ça il a fallu le digérer ! »

Après l’Italie, Geoffrey Schatz prenait la direction de la Pologne pour disputer fin juillet la Course de Côte de Limanowa : « On m’avait dit de faire particulièrement attention sur un tracé dont le grip est particulièrement mauvais. C’est le cas, c’est même assez déroutant puisque sur les premiers kilomètres tu as le sentiment de rouler avec un pneu crevé… Mais ça offre une expérience qui est loin d’être inintéressante. C’est un bel exercice », analyse Geoffrey. « Je pense que j’ai manqué durant ce week-end d’un peu de perfo’, mais à cause du revêtement j’ai fait preuve d’un excès de prudence lors des essais ou je termine derrière Christian (Merli), Petr (Trnka) et Joseba (Iraola), ce qui ne m’était jusqu’alors jamais arrivé. Ce manque de performance en essais va se ressentir par la suite. » Malgré tout Geoffrey signera le meilleur temps sur la première montée de course disputée sous la pluie pour finalement terminé deuxième au scratch derrière Christian Merli, mais vainqueur de son groupe.

Après la belle expérience polonaise, c’est en Suisse que Geoffrey Schatz retrouvait un tracé qu’il avait déjà eu l’occasion d’affronter, celui de la Course de Côte de Saint Ursanne – Les Rangiers : « Une nouvelle fois, notre technologie a des points positifs et négatifs, nous savions que nous manquions cruellement de V Max, et sur cette épreuve où la vitesse de pointe est primordiale, je ne m’attendais pas à faire des miracles pour une première en E2/SC là-bas, j’avais pour seul objectif de remporter le groupe, la victoire scratch me paraissait inabordable », estime Geoffrey. « Finalement à ma grande surprise je pointe en tête à la fin des essais. Mais le dimanche la pluie s’est invitée, et aux Rangiers c’est un truc qui ne fait jamais plaisir, là plus qu’ailleurs. J’avais misé sur des pneus un peu durs compte tenu du tracé et de la météo, et je ne disposais pas de pneus neufs soft. J’ai donc roulé avec des gommes usagées et ce n’était pas optimal, même si sur ce tracé rapide l’aérodynamique nivelle le manque de perfo des pneumatiques. » A l’heure de faire les comptes, Geoffrey Schatz remportait un nouveau succès de groupe en terminant deuxième au scratch. « Ça reste un résultat très positif car même si je n’étais pas vraiment serein le dimanche à cause des conditions, nous étions dans le match et je retiendrai le meilleur temps signé lors des essais à iso condition. »

Lors de l’édition 2019 de la Course de Côte d’Ilirska Bistrica, manche Slovène du Championnat d’Europe, Geoffrey Schatz avait accroché la deuxième place sur cette épreuve. Il retrouvait donc cette année un terrain connu : « J’avais hâte de retrouver cette épreuve, persuadé que nous serions performants sur ce terrain. Au final j’avoue que le résultat est décevant parce que même si je gagne le groupe, je termine deuxième au scratch », se désole Geoffrey. « Cette année il faisait vraiment très chaud et on ne pouvait pas opter pour des pneus tendres au risque de les surchauffer. Sur une piste qui manque de grip j’avais du mal à passer le couple au sol et le feeling n’était pas au rendez-vous. Ce n’était pas vraiment génial, même si l’essentiel est fait. » Geoffrey signe en effet un nouveau succès dans le CN/E2-SC en plaçant sa Nova-Proto NP-01 au deuxième rang.

Pour conclure leur saison, les animateurs du Championnat d’Europe de la Montagne investissent la Croatie où se déroule mi-septembre la Course de Côte de Buzetski Dani : « Le tracé est sympa et à la particularité de proposer presqu’une dizaine de revêtements différents. On y trouve des portions très bosselés, l’adhérence est très changeante. Ça offre un belle expérience même si ce n’est pas évident à aborder. » D’autant peu évident que les essais se déroulaient sous la pluie alors que le dimanche la route était quasiment sèche : « Après avoir abordé le tracé sous la pluie, une fois sur le sec il n’est pas facile de caler des repères et les bonnes trajectoires. En termes de performances, nous étions vraiment dans le match et je termine à nouveau devant Joseba, ce qui était le principal », explique Geoffrey qui sera devancé pour le scratch par Christian Merli.

Première saison, premier titre de Champion !
Pour sa première saison sur le Championnat d’Europe de la Montagne, Geoffrey Schatz réalise un sans-faute en remportant le groupe CN/E2-SC sur les dix épreuves inscrites au calendrier. Une performance qui lui vaut de coiffer une toute première couronne de Champion d’Europe de la Montagne : « Bien évidemment c’est super positif, puisque je n’affichais pas en début de saison d’ambition particulière. J’ai surtout vécu une fabuleuse saison que ce soit sportivement ou humainement, ce fut extrêmement enrichissant. Avec l’ensemble des équipes ainsi qu’avec mes adversaires il règne une ambiance qui est absolument géniale, faite d’énormément de respect et de valeurs sportives. Cet aspect humain est pour moi primordial et j’ai vraiment adoré ça », commente le nouveau Champion d’Europe, visiblement plus attaché à l’expérience qu’il vient de vivre qu’au titre qu’il remporte.

Quadruple Champion de France, Champion d’Europe de la Montagne, Geoffrey Schatz rentre de plein pied dans l’élite de la discipline dont il est aujourd’hui à 33 ans une des valeurs les plus sûres. Le Bourguignon affiche une légitime satisfaction alors qu’il vient de concrétiser un projet qui lui tenait particulièrement à cœur : « Je découvrais cette année la voiture et la plupart des épreuves, et de ce fait nous réalisons une performance de tout premier ordre sur un championnat qui propose des tracés géniaux nettement plus longs que ceux que j’avais l’habitude d’aborder en France. Cela nécessite de déployer une énorme somme de travail, un maximum de reconnaissance, de ne rien laisser au hasard, mais au bout du compte l’investissement est payant. »

Il faut remonter à 2008 pour voir un pilote français remporter un titre de Champion d’Europe. A cette époque, c’est Lionel Régal, qui a tant fait pour la discipline, qui coiffait la couronne. Pour Geoffrey Schatz, lui succéder est un véritable honneur : « Je rappelle que je n’avais pas pour ambition de remporter le titre cette année mais l’espoir de pouvoir défendre mes chances en 2025. Sachant la proximité qu’il y avait entre Lionel et mon frère lorsqu’ils étaient adversaires, les liens que nous avons tissés avec les membres de son équipe toujours présents aujourd’hui sur les épreuves, c’est poignant, particulièrement fort. J’espère que de là où il est, il est fier de nous », exprime Geoffrey non sans émotion.

L’acquisition d’un titre de Champion d’Europe est le fruit d’un travail d’équipe. Et à l’heure de tourner la page de cette saison 2024, Geoffrey Schatz ne manque pas d’évoquer ceux qui l’ont soutenu et accompagné dans ce projet : « Un immense merci à l’ensemble de mes partenaires BH Sport Auto Assurances, Ravenol, Domaine de Rochebin, Richy Viticulture, Nova Proto, EMAP Motors, Circuit du Bourbonnais Power Racing, P1, Delaye, Le Magasin des Pilotes, Shop Racing, Azé Technic Auto, 2L Adhésif. »

Le souhait de Geoffrey Schatz est de remettre son titre en jeu en se relançant sur une campagne européenne en 2025 : « Il faut à présent que je bosse pour finaliser le budget pour la saison à venir et être dans les meilleures dispositions pour défendre mon titre » confie le Bourguignon dont les activités ne se limitent pas à remporter des courses. Titulaire du BPJEPS Sport Auto, Geoffrey officie en tant que moniteur de pilotage indépendant, grâce à sa société GS Driving. A l’heure où nous avons mené cet entretien, Geoffrey se trouvait à Portimao au Portugal aux côtés de son frère Nicolas au sein de la structure ANS Motorsport pour la dernière manche des ''Le Mans Cup'' et ''Ligier European Series''. « Je propose des prestations à des gens quelles que soient leurs attentes. Ça peut être sur des Track Days avec des voitures de Séries, de Sport ou de Compétition. Ça peut être également pour apprendre le maniement d’une voiture ou préparer une compétition. Je peux aussi intervenir en course de côte ou en circuit sur les meetings », explique Geoffrey qui propose des prestations à la carte. Cette saison, la Championne de France de la Montagne, Mylénia Machado, a d’ailleurs bénéficié du coaching de Geoffrey à Vuillafans, et reconnaissait que l’approche proposée lui avait été particulièrement bénéfique.

S’il a atteint aujourd’hui les sommets de l’Europe, Geoffrey Schatz aimerait bien dans l’avenir atteindre les nuages en participants à l’épreuve dont rêve tous les Montagnard, le Course de Côte de Pikes Peak qui se déroule dans le Colorado : « Je me donne un ou deux ans pour mener à bien ce projet. J’ai déjà clairement défini la logistique nécessaire, il me faut à présent boucler le budget. Le délais avant de m’envoler vers les Etats-Unis dépend uniquement du budget qui est beaucoup plus conséquent que pour un championnat d’Europe », conclut Geoffrey qui a pour l’heure comme principal objectif de conserver un titre européen qu’il n’espérait pas de sitôt.

 

©Bruno Valette
www.ffsamontagne.org / www.cfm-challenge.com

 


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