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Classements Championnats et Vhc et 2e Div. après Limonest.
Depuis 10 ans, Sébastien Lemaire a pris pour habitude d’engranger des trophées de groupe en se classant régulièrement dans le top 10 du Championnat Production. Cette saison 2024 le verra une nouvelle fois jouer les premiers rôles… Le pilote Audois ajoute à son palmarès un Trophée FFSA du groupe A, le Challenge Open A/5 et termine la saison au quatrième rang.
Après avoir remporté le championnat de Ligue Midi-Pyrénées à l’issue de la saison 2012, Sébastien Lemaire s’attaquait l’année suivante au championnat sur lequel, avec sa BMW M3, il parvenait à se hisser au deuxième rang du groupe N. En 2014 on retrouvait le pilote Audois dans l’habitacle d’une BMW 318 Compact avec laquelle il s’imposait au sommet de la hiérarchie du groupe F2000 en terminant à la sixième place du championnat. Un second trophée FFSA du F2000 viendra enrichir son palmarès en 2015 avec au final une huitième place sur le CFM Production.
Considéré alors comme une valeur sûre de la discipline, Sébastien aurait pu continuer dans cette voie. Mais lors d’un séjour au Canada, il tombait sous le charme des étés québécois et décidait de s’installer en Amérique du Nord. Muni d’un contrat de travail, Sébastien aurait très bien pu faire carrière au Canada, mais plusieurs éléments manquaient à son bonheur : La France tout d’abord, et les nombreux amis qu’il compte dans l’hexagone. La course de côte ensuite, car si l’on peut assouvir sa passion pour le sport automobile dans ces contrées lointaines, en revanche la course de côte est inexistante… Au bout de deux ans, Sébastien décidait de retraverser l’Atlantique pour venir s’installer en Lorraine où lui était offerte une opportunité professionnelle.
Revenir en France lui permettait également de renouer avec le milieu de la course de côte, et Sébastien ne tardait pas à retrouver un volant. En 2020 il s’engageait sur le Championnat de France de la Montagne et remportait avec une BMW M3 le Trophée FFSA du groupe N en se classant septième du Production. Son calendrier 2021 sera plus centré sur les épreuves de sa région d’adoption, la Lorraine, ce qui lui permettra de remporter le Championnat Montagne de la Ligue Grand-Est. De retour sur le CFM en 2022 Sébastien venait accrocher un nouveau trophée de groupe et une victoire en groupe N sur la Finale de la Coupe de France de la Montagne disputée le Beaujolais. Il sortira une nouvelle fois vainqueur du Challenge Open N/4 et remportera un nouveau trophée de groupe à l’issue de la saison 2023.
Découverte de la traction
Fort d’un palmarès riche de deux Trophées FFSA du groupe F2000 et de trois Trophées FFSA du groupe N, Sébastien Lemaire décidait de se lancer un nouveau challenge pour la saison 2024. Plus qu’un challenge, un véritable défi : « Depuis mes débuts en 2011 j’ai toujours roulé en propulsion », rappelle Sébastien. « J’avais envie depuis quelques temps de me tourner vers le groupe A avec comme premier choix une BMW M3. Je suis allé en voir plusieurs, mais en gardant à l’esprit que c’était avant tout un choix de cœur car la M3 peut difficilement rivaliser aujourd’hui face aux Supercopa et aux Peugeot 308. » Sébastien ne cache pas qu’il avait alors une vrai préférence pour le petite ''Lionne'' : « Je trouve le look de la 308 plus sympa, mais Ronald (Garcès) m’a convaincu d’opter pour une Léon, selon lui plus performante. C’est lui qui m’a trouvé cette Supercopa MK3 en Espagne et nous sommes donc allés la chercher. »
Même s’il savait alors disposer de la voiture idoine pour jouer les premiers rôles dans le groupe, Sébastien Lemaire n’ignorait pas que le challenge s’avérait compliqué : « D’une part il fallait que je m’adapte au pilotage d’une traction, et d’autre part j’intégrais un Open A/5 qui est le plus relevé du championnat. » De ce fait, l’Audois restait mesuré en termes d’objectifs : « Après avoir cassé la tirelire pour me porter acquéreur de la Seat, je considérais que je devais consacrer la saison 2024 à l’apprentissage et ensuite tenter de viser le titre en 2025. »
Issue du circuit, la Léon Supercopa MK3 de Sébastien Lemaire avait pris part à l’Eurocup en 2015 et depuis 2016 le team au sein duquel elle évoluait la louait pour du Track Day : « Il a donc fallu travailler sur les réglages pour l’adapter à la côte, et gommer le point faible de la Supercopa qui reste la motricité. Il faut donc parvenir à disposer d’un bon train avant et bosser sur les réglages pour aborder les épingles que l’on trouve en course de côte, mais pas en circuit. »
Avant de débuter sa campagne sur le championnat de France de la Montagne, Sébastien Lemaire effectuait des essais en circuit : « La première séance que nous avons programmée s’est déroulée sous la pluie et je n’avais que des slicks. De ce fait nous n’avons pas appris grand-chose. » Sébastien retrouvait une nouvelle fois le circuit de Bresse où, sous un beau soleil, il pouvait mener à bien des essais prometteurs.
Les essais se poursuivaient pour Sébastien sur la manche d’ouverture du Championnat de France de la Montagne 2ème Division, la Course de Côte de Lodève. Une première épreuve sur laquelle il remportait le groupe A en terminant troisième du Production derrière la Porsche 991 GT3 de Jean-Marc Gandolfo et l’Audi RS3 TCR de Nicolas Granier : « J’avoue que je n’aurais jamais imaginé faire un podium dès la première course. J’ai pu me bagarrer avec Nico (Granier) qui dispose d’une auto plus performante et d’une excellente expérience, donc j’avais de quoi être pleinement satisfait. De bon augure pour débuter la saison. »
Huit victoires de groupe sur le CFM
Comme à son habitude, Sébastien Lemaire terminait dans le top 10 du Production en accrochant à Bagnols-Sabran la neuvième place, la deuxième du groupe A derrière la Supercopa de Jérémy Debels : « Je savais que Jérémy serait un ''gros client'', qui avait devancé Nico (Granier) en 2023. Je savais également que face à Francis (Dosières), Alain (Perraud) et tous les animateurs de la classe A/5 ça s’annonçait compliqué », analyse Sébastien qui reconnait avoir vécu un week-end parfait : « Même si je ne gagne pas le groupe, j’ai la satisfaction d’accrocher le meilleur temps et le record du groupe A sur la dernière montée. C’était inespéré d’établir un nouveau record sur la première manche du championnat », reconnait Sébastien qui engrange le maximum de points, Jérémy Debels n’étant pas inscrit au CFM.
Sébastien Lemaire savait trouver en Francis Dosières un adversaire de poids. Le Champenois le confirmait en remportant le groupe A sur le Col Saint-Pierre, devant Jérémy Debels. Sébastien accrochait pour sa part la troisième place en terminant septième du Production : « Il était clair dans mon esprit que j’allais souffrir parce que Dodo (Francis Dosières) et Jérémy disposaient de pneus neufs alors que j’en avais pour Sabran, mais pas pour cette épreuve. Sur un tracé aussi long l’expérience de Francis parle, mais je me console en terminant à moins d’une seconde de lui sur mon meilleur chrono. Sur un tracé de cinq kilomètres c’est plutôt satisfaisant. Je reste content de ce podium de groupe. »
Le podium, Sébastien Lemaire allait le retrouver à plusieurs reprises, et même la plus haute marche, puisqu’à partir d’Abreschviller il enchainait les victoires de groupe : « Les conditions cette année étaient assez compliquées. Dimanche matin j’ai l’immense satisfaction de signer le meilleur temps du Production ce qui était juste improbable. J’ai découvert alors que je me sentais vraiment en osmose avec la voiture », confie le vainqueur du groupe qui termine sixième du Production.
C’est à la cinquième place que l’on retrouvait Sébastien Lemaire à l’arrivée des Teurses de Thèreval où il remporte un nouveau succès en groupe A : « La campagne de l’Ouest débutait plutôt très bien. C’était la première fois que je me positionnais à la cinquième place au scratch, après une belle bagarre avec Sarah (Bernard-Louvet) qui fait deux et Francis (Dosières) qui complète le podium. J’étais vraiment bien au volant et ça a fonctionné tout au long du week-end. »
Durant la campagne de l’Ouest, Sébastien Lemaire fera un retour sur ses terres audoises à l’occasion de la Course de Côte de Quillan : « Ça a été chaud durant tout le week-end avec une bagarre avec Fred Toubert pour la victoire de groupe. Sur la dernière montée nous nous sommes fait surprendre par la pluie alors que j’étais en slick. Finalement j’ai réussi à gérer », se souvient Seb qui terminait deuxième au scratch derrière la Porsche de Jean-Marc Gandolfo et vainqueur de groupe : « Cette deuxième place et ce succès à la maison resteront comme d’excellents souvenirs de la saison. »
La Pommeraye permettra à Sébastien Lemaire de retrouver la cinquième place du Production et la plus haute marche du podium du groupe A : « Il y avait un élément très motivant, c’est qu’en plus de me battre pour la victoire de groupe, j’étais en lutte pour une position au scratch face à Christophe Poinsignon. Nous nous sommes battus tout au long de la saison et c’était super sympa. Là encore j’ai passé un week-end parfait. »
Durant cette campagne de l’Ouest Sébastien Lemaire a pris un abonnement à la cinquième place. C’est en effet à nouveau au cinquième rang qu’il boucle son week-end à Saint Gouëno où il enchainait un autre succès en groupe A : « Sarah (Bernard-Louvet) n’était malheureusement pas là après ses mésaventures sur la route du retour de La Pommeraye (un accident de la circulation endommageait sa Supercopa, Ndr), mais nous avons livré un belle bagarre avec Francis et Alain (Perraud). »
Avec un plateau Production à Marchampt particulièrement étoffé, Sébastien Lemaire devra ''se contenter'' d’une huitième place, mais qui sera tout de même synonyme de succès en groupe A : « J’ai failli ne pas prendre le départ parce que vendredi, Alain (Perraud) s’est embourbé dans le champ où sont installés les paddocks. J’ai voulu aller l’aider, et je me suis fait une déchirure musculaire au mollet. La douleur était vive et je pensais que je ne serais pas en mesure de rouler… » Un traitement de fond permettait à Sébastien de lancer sa Supercopa dans les vignobles du Beaujolais. « Mais lors des essais j’étais assez loin, ce n’était pas prometteur. Samedi soir je me suis rendu compte que j’avais plus de faciliter à piloter qu’à marcher. Sur la première montée, une casse d’électrovanne me fait perdre un temps précieux. Le sort s’acharnait sur moi, mais nous sommes parvenus à résoudre le problème à la nuit tombée, et finalement j’ai pu repartir à l’attaque dimanche et signer une victoire de groupe. Ce fut un week-end compliqué mais qui termine super bien », analyse Sébastien qui veut avoir une pensée émue pour Alain Perraud qui se blessait à une jambe suite à une violente sortie de route : « Il a connu un week-end bien pire que le mien et je veux l’assurer de mon soutien. »
Durant un mois et demi, Sébastien Lemaire devra composer avec un mollet douloureux : « Je voulais tellement me soigner rapidement que j’ai abusé d’un médicament en forme de spray qui faisait disparaitre en partie la douleur. Le problème c’est que j’ai fini par faire une allergie à ce spray, ce qui a eu pour effet de faire empirer les choses. J’ai eu une inflammation du mollet qui me laisse un très mauvais souvenir. » Un nouveau traitement remplaçait le premier, « mais là encore je ferai une allergie et j’ai vu apparaitre des boutons sur tout mon corps… La période était pénible et j’avoue qu’à Vuillafans je n’étais pas au top de ma forme. »
Malgré le cumul de ses soucis, Sébastien parvenait à boucler l’épreuve Franc-Comtoise au sixième rang et repartait de Vuillafans avec une nouvelle coupe de vainqueur du groupe A : « Finalement ça s’est bien passé, je suis parvenu à faire d’excellents chronos et je me suis fait vraiment plaisir sur une course que j’apprécie particulièrement. » A Dunières, la victoire de groupe allait une nouvelle fois revenir au pilote Audois : « Mais celle-là elle fut un peu plus difficile à aller chercher. J’ai eu du mal à me mettre dans la course, à me lâcher, et finalement après avoir été à la traine de Jean-Pierre (Pope) et de Francis (Dosières), je parviens à m’imposer sur la dernière montée. »
La série de victoire en groupe A allait connaitre un terme sur le Mont-Dore où, trahi par la mécanique, Sébastien Lemaire devait renoncer : « J’ai le record du tracé en groupe N et j’espérais vraiment faire un bon truc en groupe A » confie-t-il. « Sur la première montée d’essais je casse le turbo. Je pensais abandonner mais Nico (Granier) m’a prêté un turbo et avec l’aide des copains nous sommes parvenus à le changer. Samedi soir tout fonctionnait, et dimanche matin j’ai à nouveau le turbo qui me lâche. Finalement il s’est avéré que le second turbo avait été réparé et qu’il avait un dysfonctionnement. J’ai dû abandonner mais je tiens à remercier Didier Bonnardel, la mari de Viviane, qui a passé des heures sur la Supercopa pour m'aider à réparer. »
Après un passage chez ITS Racing à Carcassonne la Supercopa retrouvait de sa superbe et Sébastien pouvait se présenter à Chamrousse : « La voiture a été contrôlée, elle a bénéficié d’un passage au banc et tout allait pour le mieux. J’étais en confiance, même si aux essais je suis devancé par Francis (Dosières) et Jean-Pierre (Pope). Selon moi je pense que j’avais encore la tête au Mont-Dore. Mais par la suite je me suis installé en tête dès la première montée de course pour ne plus la quitter. Un superbe week-end. »
Après avoir utilisé un joker sur le Mont-Dore, Sébastien Lemaire savait qu’il devait enregistrer un résultat à Turckheim pour s’assurer de remporter le Trophée FFSA du groupe A et le Challenge Open A/5 : « J’avoue que je déteste aborder les épreuves sans aller chercher la victoire, mais là c’était un peu spécial. Je savais qu’il fallait que je sois au bout, d’une part pour marquer les derniers points nécessaires, d’autre part parce que la voiture était vendue et qu’il m’était interdit de lui causer le moindre dommage », explique Sébastien qui terminait onzième du Production, deuxième du groupe derrière Francis Dosières, ce qui lui assure le titre en groupe A.
Bien évidemment toute erreur étant interdite à l’heure d’aborder Limonest, Sébastien n’allait pas jeter toutes ses forces dans la bataille : « Je devais livrer la Supercopa le lendemain de Limonest. Il ne fallait pas faire de bêtise et contrairement à mes adversaires je n’avais plus de pneus neufs. Donc j’y suis allé pour honorer ma participation. Mais finalement ce fut plus un week-end festif que sportif », reconnait Sébastien qui terminait dixième du Production et troisième du groupe A derrière Jennifer La Monica et Francis Dosières.
Le Trophée FFSA du groupe A et l’Open A/5
A mi-saison, Sébastien Lemaire occupait la troisième place du Championnat Production, au final il se positionne au quatrième rang derrière trois pilotes évoluant en GTTS, Yannick Poinsignon, Anthony Dubois et Philippe Schmitter : « C’est inespéré de terminer quatrième. Dans un coin de ma tête je gardais à l’esprit que la saison précédente j’avais terminé septième avec une BMW M3, je me disais que la cinquième place était éventuellement jouable. Mais ça s’est joué à très peu. » Car si les pilotes qui le précèdent ont mis à profit la puissance de leurs voitures pour creuser l’écart, Sébastien devait contrer les attaques incessantes de la Simca CG Turbo de Christophe Poinsignon : « Je termine trois points devant lui, ce fut particulièrement intense. »
Après avoir remporté deux Trophées FFSA du groupe F2000 et trois du groupe N, Sébastien Lemaire s’adjuge cette saison le Trophée FFSA du groupe A auquel il adjoint une victoire dans un Challenge Open A/5 particulièrement relevé : « Pour ma première saison en groupe A, accrocher le trophée, l’Open et terminer quatrième du Championnat Production c’est pour moi la saison parfaite », reconnait-il. « C’est évidemment super positif. Pour moi qui n’étais que modérément enchanté d’évoluer au volant d’une traction après tant d’années passées derrière le volant de propulsions, bien évidemment je n’ai aucun regret. La Supercopa MK3 est une super auto, performante, avec laquelle on se rapproche des meilleures places au scratch. Cela m’a permis également d’apprendre pas mal de choses, c’est une magnifique découverte qui se solde par un seul abandon et huit victoires en groupe A. Je pouvais difficilement rêver de mieux pour une saison d’apprentissage. »
Durant le mois de décembre, période durant laquelle sont décernés les trophées, Sébastien Lemaire aura de bonnes raisons de festoyer. En plus de son Trophées FFSA du groupe A et de son Challenge Open, il aura à cœur d’honorer les titres de sa compagne, Morane Cat-Mackowiak, Championne de France de la Montagne pour la troisième fois consécutive, Championne de France 2ème Division, elle succède à Sébastien au palmarès du Trophée FFSA du groupe N et remporte le Challenge Open N/4. C’est une véritable razzia qu’opère cette saison le couple sur le Championnat de France de la Montagne !
Une belle réussite qui sera dignement fêtée et pour laquelle Sébastien veut remercier tous ceux qui ont fait partie de l’aventure : « En premier je voudrais remercier ma famille et plus particulièrement mes parents car sans eux je n'aurais jamais pu arriver à ce que j'ai réussi à faire cette année. Ronald Garcès car c'est grâce à lui que j'ai eu cette auto et c'est lui qui m'a poussé à essayer autre chose que mes "propulsions". Morane pour son soutien tout au long de l'année, ainsi que mes partenaires : JMDS Compétition, Eroshop Clermont Ferrand, Baporo Motorsport, Carrosserie Granier, Fournitures Pièces Auto. Merci également à Bertrand, Pascal, Bernard et Flo d'ITS Racing Carcassonne, qui a écourté ses vacances pour me dépanner après mes problèmes mécaniques du Mont Dore. »
On l’a vu, Sébastien s’est séparé de sa Léon Supercopa MK3 et ne cache pas que, même si l’expérience s’est avérée très concluante, il aimerait bien revenir vers ses premières amours : « J’avoue que j’ai un vrai faible pour les propulsion et que j’aimerais après avoir remporté trois Trophées de groupes différents en accrocher un quatrième. Mais aujourd’hui, le GT Sport et le GTTS sont à mon sens financièrement inaccessibles. Donc je me pose la question de savoir ce que je vais faire. Je suis en pleine réflexion pour mener à bien un nouveau projet en 2025 », confie Sébastien qui a la ferme intention d’aligner sur le championnat une auto affichant le numéro 104 sur ses portières.
©Bruno Valette
www.ffsamontagne.org / www.cfm-challenge.com
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