Rester dans sa zone de confort est une idée qui n’a jamais effleuré Sarah Bernard-Louvet. Malgré les prouesses qu’elle a pu réaliser lors de deux dernières demi-saisons au volant d’un Supercopa MK3, la Championne de France 2017 décidait de se lancer un nouveau challenge de taille : Reprendre le volant d’une monoplace. Défi pleinement relevé pour la Lyonnaise qui a su retrouver ses marques au volant d’une Tatuus Formula Master.
Dès les premières apparitions de Sarah Bernard-Louvet sur le Championnat de France de la Montagne, les observateurs de la discipline comprenaient que la jeune femme allait marquer les esprits. Non seulement parce qu’elle faisait montre d’un esprit de compétition hors norme, mais également parce qu’elle engrangeait rapidement de l’expérience pour faire étalage d’une brillante progression. A l’issue de la saison 2017, Sarah coiffait une couronne de Championne de France de la Montagne acquise au volant d’une Dallara F303.
L’année suivante, elle remettait son titre en jeu, mais à Saint Gouëno, un incendie sur sa monoplace mettait un terme prématuré à sa saison… Une succession de problèmes allait contraindre Sarah à retarder son retour sur le championnat. Il faudra attendre la seconde partie de saison 2021 pour revoir Sarah, cette fois au volant d’une Léon Supercopa MK3 avec laquelle elle remportait le groupe A sur deux des cinq épreuves où elle était engagée. Malgré un programme réduit à cinq participations, elle terminait la saison à la deuxième place du Challenge Open A/5. Elle connaitra également une consécration internationale en étant la première femme à aller chercher une médaille de bronze sur les FIA Hill Climb Masters disputés au Portugal.
Les animateurs du groupe A, catégorie ô combien relevée, savaient à l’aube de la saison 2022 qu’ils allaient devoir rivaliser avec une concurrente de taille. Sarah Bernard-Louvet relançait en effet sa Supercopa MK3 sur le championnat. Mais une nouvelle fois, elle devra mettre un terme à sa campagne de France à mi-saison. Cette fois c’est l’attente d’un heureux événement qui obligeait Sarah à confier sa Supercopa à son mari, Rémi Bernard, qui ne manquera pas à son tour de s’illustrer à son volant. En fin de saison, a la lecture du classement du Challenge Open A/5, qui comptait une dizaine de concurrents, on retrouvait à nouveau Sarah sur le podium, et ce alors qu’elle n’avait pris part qu’à six épreuves.
Une Tatuus Formula Master au sein du Loeb Racing
Fin 2022, la Supercopa MK3 était vendue et Sarah, qui au mois d’octobre mettait au monde un petit garçon, se posait la question de son implication future sur le championnat : « Initialement je pensais poursuivre avec la Supercopa, mais après mon accouchement, j’étais dans le questionnement sur la suite à donner et nous avons préféré vendre la Léon », débute Sarah. « Finalement nous nous sommes séparés de la voiture et, dans la foulée, mon ami Kevin (Petit) m’a appelé pour me dire que la structure du Sébastien Loeb Racing souhaitait faire rouler deux pilotes sur le Championnat de France de la Montagne, et qu’ils avaient pensé à moi… C’est évidemment le genre d’opportunité que tu ne peux pas balayer d’un revers de main. »
Sarah, qui avait déjà eu l’occasion de courir aux côtés de Kevin Petit au sein du Hélium Racing, se voyait bien poursuivre l’aventure, d’autant que son partenaire historique, Drakkar, était pleinement partant : « Nous avons donc donné notre accord pour rejoindre le Sébastien Loeb Racing. Il restait juste un détail à régler : Trouver une voiture », confie Sarah dans un éclat de rire. « En jetant un œil sur les voitures à vendre, que ce soit du côté des Supercopa ou éventuellement des GTTS, nous avons rapidement pris conscience que l’offre était très limitée, avec des tarifs plus que conséquents. »
Finalement, puisque les possibilités de rouler en Production se réduisaient, Sarah et Rémi envisageaient de revenir sur le Championnat Sport : « Ce n’était pas absurde, d’autant que c’est quelque chose que je connaissais, même si cela faisait cinq ans que je n’avais pas mis les pieds dans une monoplace. » En cherchant dans les annonces, Sarah tombait sur une Tatuus Formula Master, ex-Cindy Gudet, qu’elle avait déjà failli acheter auprès de Marcel Sapin : « Ça ne s’était pas fait, et c’est Cindy qui s’était portée acquéreuse. Cette monoplace revenait sur le marché, je me suis dit que c’était le destin, qu’elle était pour moi, et que je me devais de saisir l’occasion. »
Une saison pour réapprendre !
Bien évidemment, à l’annonce du retour de Sarah Bernard-Louvet sur le Championnat Sport au volant d’une Tatuus Formula Master, les analyses des ''pseudos-spécialistes'' allaient bon train. Dans leur esprit, Sarah se présentait comme une sérieuse rivale de Cindy Gudet. Elle allait faire trembler ses homologues masculins, prétendants au Trophée FFSA du groupe DE… Elle se voyait coller une étiquette de ''Super Woman'' capable de relever tous les défis… C’était oublier que Sarah abordait cette saison non pas avec la ferme intention de glaner des titres, mais avant tout pour réapprendre le comportement d’une monoplace : « Nous savions que nous allions devoir comprendre le fonctionnement de la Tatuus, car si Rémi a une très bonne connaissance des voitures évoluant en Production, en revanche là il rentrait dans un domaine où il avait énormément de choses à découvrir », précise Sarah.
Après avoir pris possession de sa nouvelle monture, Sarah la confiait aux mains expertes de Nicolas Mourier qui allait gérer la révision complète de la Tatuus Formula Master : « Il a notamment réglé les trains en fonction de mes attentes suite à une première expérience sur le circuit du Bourbonnais. » Malheureusement, en ayant qu’un temps réduit entre la réception de sa voiture et le début du championnat, Sarah n’avait que peu de latitude pour valider certains choix techniques : « Ce sera le cas pour ce qui est des pneumatiques. Je me suis finalement retrouvée avec des pneumatiques qui étaient plus hauts que ceux qui logiquement doivent chausser la Tatuus, mais également des roues beaucoup plus lourdes. De ce fait j’ai été contrainte de composer avec un surplus de poids énorme en dynamique. »
Avant de débuter sa saison, Sarah Bernard-Louvet savait que la progression devait se faire pas à pas. La priorité était de bien cerner le comportement de la monoplace, la quête de performances fera l’objet d’une seconde phase : « De ce fait nous avons choisi de ne pas apporter de changement du côté du moteur, même si nous savions que nous ne disposions pas d’un ''gros'' moteur, ni d’un couple court. Cela faisait cinq ans que je n’avais pas roulé en monoplace, il fallait avant tout que je retrouve mes repères avant de songer à concurrencer face à des garçons plus expérimentés. »
Même si elle se savait pénalisée par une auto moins performante que celles de ses adversaires, Sarah Bernard-Louvet disposait de vrais atouts, notamment en bénéficiant de l’expertise du Sébastien Loeb Racing : « C’est un plus incontestable parce qu’en début de saison, Rémi et moi n’avions pas les compétences techniques pour assurer la maintenance de la voiture. Intégrer le SLR c’était avoir la certitude d’évoluer au sein d’une équipe reconnue qui sait parfaitement gérer ce genre de situation, même si au départ ils n’avaient jamais travaillé sur une monoplace. Mais leur expertise leur permet une grande faculté d’adaptation et une réactivité sans égal. »
Bien évidemment, Sarah Bernard-Louvet était attendue au départ de cette saison 2023. Au volant d’une Tatuus Formula Master, avec le soutien du Sébastien Loeb Racing, dans l’esprit de nombreux observateurs de la discipline la Lyonnaise devait logiquement jouer les premiers rôles : « C’est ce qui pour moi fut le plus difficile à expliquer. Je n’étais plus dans l’état d’esprit que j’affichais lorsque je suis revenue avec la Supercopa. Là je savais qu’il m’était impossible d’afficher des prétentions parce que les conditions n’étaient pas réunies pour jouer la gagne. Je me devais d’aborder cette saison en toute humilité, d’une part parce que je manquais d’expérience de cette monoplace, et qu’il aurait été ridicule de vouloir griller les étapes. D’autre part parce que la voiture restait en-deçà de ses concurrentes et que les choix techniques que nous avions faits nous handicapaient pour cette saison. Ma seule priorité était de retrouver les sensations aux volants d’une monoplace. »
D’enseignements en progression
Rapide, technique, le tracé de la Course de Côte de Bagnols-Sabran n’offre pas les meilleures conditions pour débuter avec une nouvelle monoplace. Sarah Bernard-Louvet se résignait donc à faire l’impasse sur la manche d’ouverture de la saison pour faire son entrée en lice sur le Col Saint-Pierre : « Je connais et j’aime bien le Col Saint-Pierre, ça me paraissait plus judicieux de débuter sur cette épreuve », analyse Sarah qui s’avoue satisfaite de ce premier rendez-vous : « Ce fut un vrai défi parce que j’étais vraiment attendue. Il a fallu que je fasse abstraction de la pression que l’on voulait faire peser sur mes épaules et je me suis concentrée sur mon intégration dans ma nouvelle équipe et sur le maniement de la Tatuus Formula Master. Au final, même si je ne réalise pas une super performance, je suis plutôt satisfaite de cette mise en jambe. Psychologiquement ce n’était pas évident d’accepter d’être aussi loin dans le classement, mais les enseignements engrangés étaient très positifs. »
Sa participation au Col Saint-Pierre permettra à Sarah de s’assurer qu’elle avait fait le bon choix : « Les sensations au volant étaient excellentes. Même si je me souviendrai toute ma vie de mon premier départ. La violence au moment où tu lâches les chevaux fait que tu te retrouves le casque plaqué contre l’appui-tête et que tu n’arrives même pas à accélérer à fond… Mais quelle montée d’adrénaline, quel bonheur ! »
A Abreschviller Sarah Bernard-Louvet allait connaitre à nouveau de fabuleuses sensations sur un tracé qu’elle affectionne : « J’adore ce tracé hyper rapide et je l’ai abordé très sereinement. La performance n’était pas encore là, la maîtrise de la voiture non plus, mais j’avais la certitude d’être dans la bonne voie, ce qui est essentiel. Donc là encore j’ai pris un vrai plaisir et je suis pleinement contente », avoue Sarah qui termine deuxième de sa classe derrière Fabien Ponchant.
On retrouvait par la suite la Lyonnaise en Anjou à l’occasion de la Course de Côte de La Pommeraye : « C’est un tracé que j’ai toujours adoré, que ce soit au volant de la Formule Renault, de la F3 comme de la Seat. J’ai toujours été rapide sur cette épreuve et j’avais à l’esprit que si cette année je devais être rapide ça serait ici. » Mais finalement tout allait se passer à l’inverse de ce que Sarah avait prévu : « Je pense m’être mis un peu trop de pression et je suis partie à la faute lors des essais. Après ça, mon objectif du week-end a été de comprendre pourquoi j’avais commis cette erreur. L’approche finale ne sera pas la même que l’approche initiale, mais j’avoue que ce fut un peu ma déception de l’année. »
Après la déception de La Pommeraye, accompagnée du Sébastien Loeb Racing, Sarah allait enchainer les tours de piste sur le circuit du Bourbonnais afin de se familiariser réellement avec sa Tatuus Formula Master : « Ce fut productif et ça m’a permis de comprendre énormément de choses, notamment sur les freins et l’exploitation du moteur. J’ai eu le sentiment de déverrouiller quelques chose. »
La participation de Sarah Bernard-Louvet à Marchampt allait être récompensée par une Coupe des Dames, ce qui est toujours un plus appréciable : « Après les tests du Bourbonnais, dès les essais j’étais relativement dans le coup. Au final, sur un tracé réputé difficile, je suis contente de ne pas commettre la moindre erreur, d’éprouver de bonnes sensations et de faire un chrono plus rapide que lors de ma dernière participation en F3. Cette épreuve me permet de me réconcilier avec la voiture et c’est toujours sympa de terminer première féminine. »
« Génial », lâche Sarah quand on évoque son week-end à Vuillafans. « J’attendais impatiemment cette épreuve très rapide et sur laquelle il faut avoir du ''gros cœur''. J’adore ça et je me suis fait pleinement plaisir. La seule déception c’est une petite erreur sur la troisième montée, mais sinon je suis dans les temps de Thomas (Clausi) ce qui me satisfait pleinement. A mon sens, c’est l’épreuve sur laquelle j’ai le plus performé. »
A l’approche de cette saison 2023, Sarah Bernard-Louvet n’avait eu l’occasion de se rendre à Dunières qu’à une seule reprise. Sa méconnaissance du tracé auvergnat pouvait donc se présenter comme un handicap : « Je n’en gardais pas un excellent souvenir parce que ce tracé est très technique et que le technique n’est pas obligatoirement mon point fort. Mais j’y suis allée pour apprendre et au final je suis très heureuse de mes chronos et de l’expérience que j’ai pu acquérir. »
Comme pour tout pilote évoluant en course de côte, le Mont-Dore reste un monument, et Sarah est d’autant plus déçue de ne pas avoir pu savourer pleinement ce rendez-vous qui cette année s’est joué en seulement deux montées de course : « C’est pour moi le défi de l’année et je ne suis pas au rendez-vous parce que je pars à la faute lors des essais. Par la suite, il sera difficile de revenir surtout quand l’épreuve est tronquée à ce point. Je remporte la Coupe des Dames mais suite à une défection de Cindy (Gudet) et cette épreuve est certainement la déception de cette saison 2023. »
C’est une nouvelle fois avec un immense sourire aux lèvres que Sarah Bernard-Louvet terminait son week-end à Chamrousse. Sur l’épreuve alpine les sensations étaient au rendez-vous et le plaisir bien présent : « J’adore ce tracé et j’avais hâte de découvrir les chicanes, puisque je n’avais jamais eu l’occasion d’aborder ce genre de choses avec ma Tatuus Formula Master. Et puis pour la première fois de la saison, je me fixe réellement l’objectif de remporter la Coupe des Dames, même si je savais qu’avec sa Norma 4 litres Emeline (Bréda) disposait de plus de chevaux que moi…J’ai essayé, au final Emeline me devance de peu et je suis très contente du beau combat et du résultat. »
La long tracé de Turckheim donne encore quelques difficultés à Sarah qui savait qu’elle risquait de ne pas être totalement à la fête sur l’épreuve alsacienne : « C’était difficile d’autant que le ''Big Boss'' (Sébastien Loeb) était présent ce qui donne un peu plus de pression. J’ai malheureusement eu quelques soucis d’embrayage le samedi et j’ai eu du mal à performer. L’équipe a travaillé jusqu’à 2h00 du matin pour que le dimanche je dispose d’une auto compétitive. Je me suis relancée sans problème, la performance n’est peut-être pas au rendez-vous, mais là encore je suis contente de ma prestation et du plaisir pris au volant. »
A Limonest, Sarah allait monter une nouvelle fois sur le podium de sa classe en terminant derrière Thomas Clausi et Sébastien Jacqmin. Pour l’occasion la Lyonnaise de naissance retrouvait la Course de Côte toute proche du lieu où elle a grandi, et elle n’était pas mécontente d’aborder ce tracé : « Autant avec la F3 je n’avais pas réussi sur cette épreuve, autant j’étais très bien avec la Seat. Donc il fallait que je comprenne quelques chose sur l’approche de ce parcours. Pour moi qui préfère le rapide au technique, ce n’est pas la course idéale. J’avais hâte d’être poussée dans mes retranchements et finalement j’ai pu terminer la saison en comprenant comment bien cerner le comportement de la voiture. Je me classe juste derrière Dimitri (Pereira) qui est un très rapide, et je suis donc totalement satisfaite de cette dernière épreuve. »
Objectifs atteints et 11ème place du Championnat
Durant cette saison d’apprentissage de sa Tatuus Formula Master, Sarah Bernard-Louvet n’a enregistré aucun abandon. A l’heure de faire les comptes, on la retrouve à la onzième place du championnat, troisième du Challenge Open DE/8 : « Le bilan est très largement positif. J’ai atteint mes objectifs qui étaient de cerner le comportement de ma monoplace et de progresser au fil des épreuves. Mentalement ce fut très compliqué en début de saison parce qu’il me fallait accepter d’être si loin. Même quand tu sais que tu ne disposes pas de la voiture dans sa meilleure configuration, ni de l'expérience ou du talent de tes rivaux, quand tu es compétitrice ça peut être compliqué à gérer sur la durée d'une saison », reconnait Sarah qui avoue avoir eu la pression de nombreuses personnes qui voulaient la voir signer de meilleurs résultats. « Quand tu fais partie d’une équipe qui s’appelle le Sébastien Loeb Racing tu te dois de leur faire honneur et ce n’était pas évident de ne pas être en capacité de jouer la gagne. Mais quand comme moi tu reviens derrière le volant d’une monoplace après cinq ans d’absence, qu’entre temps tu as eu un bébé, tu peux être satisfaite. Vraiment je suis contente de ce que j’ai fait et ça me semble prometteur pour la suite. »
Sarah Bernard-Louvet a la chance d’avoir à ses côtés son mari, Rémi, qui a toujours cru et croit toujours en elle, et bien évidemment Sarah tient à le remercier : « Mes remerciements vont également à Christophe Rempp, mon mécanicien du Sébastien Loeb Racing, que je remercie pour sa bonne humeur, sa gentillesse, et qui s’est énormément donné à mes côtés. Merci à Kevin Petit, à toute l’équipe du Sébastien Loeb Racing et à sa direction avec notamment Dominique Heintz. J’ai énormément apprécié leur implication et leur gentillesse. Merci bien évidemment à notre principal partenaire, Drakkar pour son soutien indéfectible et à Millmalpro.com ainsi que tous mes proches et ceux qui ont facilité cette transition de la Seat vers la Tatuus. Merci également à tous les gars qui roulent sur le Championnat en Tatuus Formula Master parce que l’ambiance et l’entraide fut toujours exceptionnelle. Merci donc à Fabien (Ponchant), Thomas (Clausi) et tout particulièrement à Sébastien (Jacqmin) qui a été d’une aide précieuse. »
Les enseignements tirés de cette saison 2023 ne peuvent pas rester sans lendemain. Sarah Bernard-Louvet se doit de confirmer la saison prochaine, et c’est donc logiquement au volant de sa Tatuus Formula Master qu’elle abordera le Championnat de France de la Montagne : « Le but est d’optimiser la voiture en adoptant un couple court, de disposer enfin de roues bien plus légères et bien mieux adaptées à la voiture. On va gagner de ce fait du poids en dynamique. Malheureusement je n’ai pas le budget pour faire un moteur et être au niveau des autres. Mais déjà en effectuant un travail sur la boîte et sur les pneumatiques je devrais être nettement plus performante. » Pour ce qui est de la structure, les pourparlers sont engagés avec le Sébastien Loeb Racing : « Rien n’est encore totalement arrêté, nous devons finaliser les accords mais également le budget. »
Sarah fait d’ailleurs un appel à d’éventuels partenaires qui a n’en pas douter auraient tout intérêt à miser sur la Championne de France de la Montagne 2017. Non seulement parce que Sarah Bernard-Louvet est une pilote talentueuse, capable de jouer les premiers rôles, même à l’International – sa médaille sur les FIA Hill Climb Masters le démontre – mais également parce qu’elle véhicule une excellente image auprès des médias et de nombreux passionnés de course de côte. Espérons que son appel sera entendu et qu’elle pourra aborder la saison 2024 dans les meilleures conditions : « D’autant que l’objectif sera clair, aller chercher un nouveau titre de Championne de France de la Montagne ! », conclut Sarah.
Propos recueillis par Bruno Valette ©
Retrouvez toutes les infos, bilan et portrait de Sarah Bernard-Louvet.